Le 20 juin 1981, les rues de Téhéran débordaient d’espoir et de détermination. Plus de 500 000 Iraniens — des étudiants aux ouvriers, des mères aux filles — manifestaient pour réclamer la démocratie et les droits humains. Mais la protestation pacifique fut réprimée violemment. Les Gardiens de la révolution de Khomeini ouvrirent le feu, transformant les rues en scènes de chaos et de sang.
Ce massacre devint un tournant dans le mouvement de résistance iranien. Une journée d’espoir devint le début d’un combat qui dure depuis 44 ans pour la liberté.
Les femmes en première ligne de la résistance iranienne
Bien avant la répression du 20 juin, les femmes iraniennes menaient déjà la lutte.
Le 8 mars 1979, à peine quelques semaines après l’instauration de la dictature religieuse des mollahs, les femmes menèrent d’immenses manifestations à Téhéran contre le décret du régime les obligeant à porter le hijab. Ce fut la première défiance ouverte des politiques oppressives de Khomeini — et elle ne fut pas la dernière.

En avril 1981, la Société des mères musulmanes organisa un grand rassemblement de 200 000 femmes pour protester contre la violence du régime. Ces mêmes femmes et leurs filles remplirent plus tard les rues le 20 juin, refusant de céder leur voix ou leurs droits.

Exécutions massives après le soulèvement du 20 juin : enfants et mères parmi les victimes
Suite au soulèvement, une vague d’arrestations massives, d’exécutions et de tortures éclata, sans précédent dans l’histoire moderne iranienne.
- Des adolescentes, certaines âgées de seulement 10 ans, furent exécutées sans procès.
- Au moins 50 femmes enceintes furent exécutées.
- Des dizaines de grand-mères dans la soixantaine et la septantaine furent parmi les victimes.
- Des procureurs publics publièrent des photos d’enfants exécutés dans des journaux d’État.
Depuis 1981, plus de 120 000 prisonniers politiques et opposants au régime, dont des dizaines de milliers de femmes, ont été exécutés en Iran — plus de 90 % d’entre eux appartenant à l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI).
Ces atrocités n’étaient pas des actes isolés — elles faisaient partie d’une politique délibérée pour terroriser et effacer l’opposition démocratique iranienne.

Les femmes prisonnières politiques en Iran : la résistance derrière les barreaux
En prison, les femmes furent soumises à l’isolement, aux abus sexuels et à la torture psychologique ; la plupart refusèrent de se confesser ou de collaborer avec le régime.
Au contraire, elles échangeaient des messages secrets entre cellules, s’enseignaient des chants de résistance et entretenaient l’espoir. Malgré les efforts du régime pour les briser, ces femmes devinrent des symboles de courage et de résilience.
Se souvenir du 20 juin : honorer les martyrs du mouvement pour la liberté en Iran
Aujourd’hui, le 20 juin est commémoré comme le début de la résistance organisée contre la dictature religieuse des mollahs. C’est aussi un symbole de sacrifice et de défi inébranlable.
- La mère qui marchait aux côtés de sa fille.
- L’écolière qui refusait de dénoncer ses camarades sous la torture.
- La prisonnière qui murmurait de la poésie à travers les murs de la prison.
- Les familles qui ont perdu génération après génération face à la violence du régime.
Ces histoires ne sont pas que des échos du passé — elles expliquent pourquoi la résistance perdure aujourd’hui.
Les femmes prisonnières politiques en Iran : la résistance derrière les barreaux
En prison, les femmes furent soumises à l’isolement, aux abus sexuels et à la torture psychologique ; la plupart refusèrent de se confesser ou de collaborer avec le régime.
Au contraire, elles échangeaient des messages secrets entre cellules, s’enseignaient des chants de résistance et entretenaient l’espoir. Malgré les efforts du régime pour les briser, ces femmes devinrent des symboles de courage et de résilience.

Se souvenir du 20 juin : honorer les martyrs du mouvement pour la liberté en Iran
Aujourd’hui, le 20 juin est commémoré comme le début de la résistance organisée contre la dictature religieuse des mollahs. C’est aussi un symbole de sacrifice et de défi inébranlable.
- La mère qui marchait aux côtés de sa fille.
- L’écolière qui refusait de dénoncer ses camarades sous la torture.
- La prisonnière qui murmurait de la poésie à travers les murs de la prison.
- Les familles qui ont perdu génération après génération face à la violence du régime.
Ces histoires ne sont pas que des échos du passé — elles expliquent pourquoi la résistance perdure aujourd’hui.
Pourquoi le 20 juin compte encore : un héritage de courage
Chaque année, les Iraniens, en Iran comme en diaspora, célèbrent le 20 juin par des veillées, des commémorations et des appels renouvelés au changement. Ce jour rappelle que :
- L’oppression peut être contestée.
- Les voix ne peuvent être définitivement réduites au silence.
- Un nouvel Iran est possible.
De Téhéran aux communautés d’exil à Paris, Berlin et Washington, l’héritage du 20 juin brûle dans le cœur de ceux qui croient en un Iran libre et démocratique.