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Les femmes rurales en Iran sont des êtres “oubliés” sous les mollahs

CNRI Femmes – La vie des femmes rurales en Iran n’est conforme à aucune norme humaine internationale, et encore moins à aucune norme légale internationale. Les femmes rurales en Iran sont des êtres humains “oubliés” privés des conditions les plus élémentaires d’une vie décente.

La directrice générale des affaires féminines et familiales du gouvernorat de la province centrale, Zahra Faraji, a décrit la situation des femmes rurales comme étant “désorganisée”. Elle a reconnu que bien que les femmes rurales ne bénéficient d’aucune ressource ou opportunité, “la question de la profession des femmes et des filles rurales n’a été définie dans aucun plan ni programme du gouvernement”.

Manque d’accès aux infrastructures

Dans un pays riche en ressources naturelles, de nombreux villageois iraniens n’ont pas accès à l’eau, même apportée par des camions-citernes ou puisée dans des puits.

L’un des plus grands problèmes d’infrastructure des femmes  est leur manque d’accès à une eau propre et adéquate. Chabahar est l’une des villes de la province défavorisée du Sistan-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran. L’eau y est fournie par des camions citernes usés qui apportent de l’eau insalubre et sale avec de longs retards et en petites quantités.

Hygiène

Les problèmes de santé sont omniprésents dans les villages. Il n’y a pas de bains ou de toilettes publiques.

Le gouvernement ne résout aucun problème logistique pour les habitants des zones rurales et aggrave encore la situation en mettant en œuvre des projets préjudiciables à la santé et à l’hygiène des villages.

Absence de centres médicaux

Les villages iraniens n’ont généralement pas de cliniques ni de médecins. Cette situation met constamment en danger la vie des femmes  qui vivent dans des environnements peu sûrs et insalubres.