Raha Ghanbari, une fillette de 7 ans originaire de la ville de Qaemchahr, dans le nord de l’Iran, est décédée dans la soirée du vendredi 10 mai 2025 à l’hôpital Bouali de Sari, après avoir passé 10 jours dans le coma à la suite d’un empoisonnement médicamenteux.
Depuis environ cinq mois, Raha Ghanbari était secrètement et progressivement empoisonnée avec du sirop de méthadone par sa belle-mère, dans un acte de maltraitance choquant. Raha, qui avait perdu sa mère biologique plus tôt, vivait alors avec son père et son frère.
Le jeudi 1er mai, Raha a commencé à présenter de graves symptômes d’empoisonnement. Elle a ensuite été diagnostiquée avec des complications graves dues à une forte dose de méthadone, notamment un œdème cérébral, plusieurs arrêts cardiaques, des hémorragies internes et une chute brutale de la conscience, menant finalement à un coma profond.
Selon certains rapports, le père de Raha aurait initialement refusé d’engager des poursuites judiciaires contre son épouse. Toutefois, certaines sources locales indiquent que le père et la belle-mère ont depuis été arrêtés par les autorités judiciaires.
En dernière analyse, la cause profonde doit être attribuée au régime clérical inhumain, qui est à l’origine des dérèglements de cette période de l’histoire de l’Iran. Les femmes et les filles sont les principales victimes de l’idéologie et de la politique inhumaines du régime.
Le régime des mollahs est signataire de la Convention relative aux droits de l’enfant, mais il ne prend aucune mesure pour protéger ou garantir les droits et la vie des enfants en Iran, en particulier les droits et la sécurité des jeunes filles.
L’absence de criminalisation de la maltraitance des enfants et l’imposition de peines disproportionnées aux agresseurs ont contribué à la propagation de ce phénomène en Iran. Les abus envers les enfants, en particulier les jeunes filles, comptent parmi les fléaux sociaux les plus répandus dans le pays.