Le samedi 10 mai, Mahsa Asghari, une jeune écolière gravement brûlée dans l’incendie d’un van scolaire à Ourmia, a succombé à ses blessures.
Le drame s’est produit le 29 avril, lorsqu’un van scolaire transportant neuf élèves filles a pris feu après un accident de la route. Les neuf élèves ont été blessées, souffrant de brûlures plus ou moins graves.
Mahsa a d’abord été hospitalisée à Ourmia, avant d’être transférée dans un centre spécialisé pour grands brûlés à Téhéran. Malgré des soins intensifs, elle est décédée des suites de ses blessures.
Les huit autres élèves sont en convalescence à domicile après avoir reçu un traitement médical initial.
Cet événement tragique met une nouvelle fois en lumière la dégradation alarmante du parc de transports publics en Iran, notamment des véhicules de transport scolaire.
Ces accidents, en particulier lorsqu’ils impliquent des enfants, sont les conséquences directes des défaillances structurelles du pays. Véhicules vétustes, absence de normes de sécurité et état déplorable des routes comptent parmi les facteurs persistants qui mettent quotidiennement des vies en danger.
D’après les statistiques officielles, plus de 20 000 personnes meurent chaque année dans des accidents de la route en Iran, et entre 200 000 et 300 000 sont blessées, handicapées ou alitées à long terme.
(Arman-e Emrouz, 9 mars 2025)
Alors que l’Iran a urgemment besoin de moderniser ses infrastructures de transport et d’investir dans la sécurité publique, le régime continue de détourner des ressources vitales, y compris les revenus pétroliers, au profit du développement de missiles, des interventions militaires régionales et de la répression intérieure, au lieu de donner la priorité au bien-être de ses citoyens.