CNRI Femmes – Parvine Mohammadi, Vice-présidente du Syndicat libre des travailleurs d’Iran, a été transférée à la prison de Katchoui, dans la grande ville de Karadj, le jeudi 1er février 2019, pour une détention d’un mois.
Le jeudi 1er février, le bureau du procureur de Fardis dans cette ville tentaculaire en banlieue de Téhéran, a refusé la caution de 300 millions de tomans présentée à 8 heures du matin (heure locale) pour la militante syndicale Parvine Mohammadi et l’a condamnée à une détention temporaire d’un mois. Par la suite, Mme Mohammadi a été transférée à la prison Katchoui. Après être passé par les diverses branches du tribunal, le dossier de la militante syndicale a finalement atterri au parquet qui l’a placée en détention pour un mois.
Mme Parvine Mohammadi, vice-présidente du Syndicat libre des travailleurs d’Iran, a été arrêtée le 28 janvier 2019 à Karadj. Elle a été interpellée quelques heures après l’arrestation et la détention de Jafar Azimzadeh, président du syndicat libre des travailleurs d’Iran. Tous ses effets personnels, y compris son ordinateur portable et son téléphone portable, ont été confisqués.
Mme Parvine Mohammadi est une militante syndicale qui s’est toujours prononcée en faveur des travailleurs iraniens et de leurs représentants. Par exemple, lorsque le régime des mollahs a tenté d’arrêter et d’emprisonner des travailleurs du Groupe national de l’acier d’Ahwaz et du complexe de canne à sucre Haft Tappeh afin de réprimer les manifestations ouvrières dans cette province du Khouzistan, Mme Mohammadi a été très active pour faire respecter leurs droits. En outre, lors d’une manifestation massive de travailleurs de Téhéran, le 11 décembre 2018, devant le Parlement en faveur des travailleurs de la métallurgie d’Ahwaz et de Haft Tappeh, elle a prononcé un discours choc.
Dans une lettre ouverte, la militante ouvrière a protesté contre le régime corrompu des mollahs et a annoncé son soutien aux travailleurs : « Honte aux dirigeants qui ont répondu par des arrestations et des emprisonnements aux 38 jours de grèves des métallurgistes d’Ahwaz qui ont exigé leurs droits. Ces travailleurs criaient de douleur tous les jours dans la rue. Ils avaient tellement mal à la gorge de crier pour leurs droits. »