Mardi 23 septembre 2025 a marqué la 87e semaine consécutive de la campagne Non aux exécutions du mardi dans 52 prisons à travers l’Iran. Les familles de prisonniers politiques condamnés à mort soutiennent les grévistes de la faim.
La déclaration de cette semaine de la campagne a abordé l’exécution de Babak Shahbazi à l’anniversaire du soulèvement de 2022. La déclaration indiquait en partie :
« L’exécution brutale de Babak Shahbazi, l’un des participants à la campagne Non aux exécutions du mardi, sans qu’il soit autorisé à voir une dernière fois sa famille, constitue un exemple choquant de conduite inhumaine et une violation flagrante des droits humains par ce régime. Son transfert secret de la section vers l’exécution a suscité des protestations et un sit-in de ses codétenus à la prison de Ghezel Hessar. »
En solidarité, les familles de prisonniers politiques condamnés à mort descendent dans la rue
Depuis les premières semaines de la campagne Non aux exécutions du mardi, les familles de prisonniers politiques condamnés à mort ont joué un rôle central dans le maintien et l’amplification de ce mouvement.
La présence active des mères, des pères, des épouses et des enfants n’a pas seulement renforcé sa dimension sociale, mais lui a également donné un visage profondément humain et émotionnel.
En particulier, les mères de prisonniers politiques, qui sont restées fermes malgré les menaces sécuritaires et la pression, sont devenues des symboles de résistance. Elles ont déclaré à plusieurs reprises qu’aucun niveau d’intimidation ne pourra réduire leurs voix au silence.
Une mère, s’exprimant lors d’un rassemblement récent, a dit : « Nous sommes ici pour la vie de nos enfants. Chaque nœud coulant qui se resserre brûle le cœur d’une mère et approfondit les blessures de la société. »
Aujourd’hui, la campagne Non aux exécutions du mardi, active dans des dizaines de prisons, y compris Evin, Ghezel Hessar, Rajaï Chahr et Qarchak, est devenue un puissant symbole de solidarité entre les prisonniers politiques condamnés à mort et leurs familles, en défiance face à la machine de mort et de répression du régime iranien.




















