Un anniversaire historique marqué par des protestations mondiales
Le 19 avril — date anniversaire des exécutions de membres de l’Organisation des Moudjahidines du Peuple d’Iran (OMPI) et l’Organisation de la guérilla des Fédérations du peuple iranien (OIPFG) par le régime du chah en 1972 et 1975 — des Iraniens se sont rassemblés dans plus de 15 villes à travers quatre continents.
Les manifestations à Amsterdam, Paris, Berlin, Cologne, Stockholm, Bucarest, Washington D.C., Toronto, Vancouver, Sydney et Berne ont porté un message commun : « Non au chah, non aux Mollahs ».

La voix prépondérante des femmes
L’un des aspects les plus marquants de ces rassemblements fut la forte présence des femmes. À Amsterdam, Nahal, s’exprimant au nom des jeunes femmes iraniennes, a prononcé un discours passionné :
« Nous sommes ici pour être la voix de l’histoire de notre pays bien-aimé l’Iran. Nous ne reculerons devant aucun effort jusqu’à la chute du régime clérical. »
Les participants ont réclamé une république démocratique libre fondée sur la séparation de la religion et de l’État en Iran, soulignant que le peuple iranien rejette à la fois la monarchie et la dictature religieuse.
La participation massive des femmes iraniennes, toutes générations confondues, a une fois de plus mis en lumière leur rôle central dans la lutte du peuple iranien contre l’oppression et la dictature.



Solidarité avec le peuple iranien
Mme Dorien Rookmaker, ancienne députée européenne des Pays-Bas, a rejoint le rassemblement d’Amsterdam pour exprimer sa solidarité avec le peuple iranien et son combat pour la liberté et la justice.

À Paris, Mme Dominique Attias, présidente du Conseil d’administration de la Fondation des avocats européens récemment décorée de l’Ordre national de la Légion d’honneur s’est tenue aux côtés des manifestants. Elle a dénoncé la répression systématique et les exécutions visant les femmes iraniennes, soulignant que « la voix des femmes iraniennes doit être entendue. »

En Suisse, la professeure Christiane Perregaux, professeure honoraire à l’Université de Genève, a participé aux manifestations, exprimant une solidarité universitaire et humanitaire avec le peuple iranien, en particulier avec ses femmes.
Dans plusieurs villes aux États-Unis et au Canada, des femmes de tous âges ont brandi des photos de victimes et des pancartes affirmant « Ni chah, ni mollahs», exigeant la fin de la dictature et l’avènement d’une nouvelle ère démocratique.
Ni chah, ni mollahs
Maryam Radjavi a adressé un message à ces rassemblements mondiaux :
« Ni chah, ni mollahs, la révolution démocratique du peuple iranien vaincra ! »
Avec tout le sang qui a été versé durant la sombre époque de la monarchie et de la dictature religieuse, on ne peut concevoir de retour vers le passé, ni d’immobilisme dans le présent.
La société iranienne et son avant-garde se dirigent vers un avenir glorieux fondé sur la liberté, l’égalité et la démocratie, et ils en paieront le prix, quel qu’il soit.
Le peuple iranien ne se contentera de rien de moins que du renversement de la dictature religieuse et de l’instauration d’une république démocratique. Un Iran libre et non nucléaire avec la séparation de la religion de l’État et le plan en 10 points de la Résistance iranienne.»

Un écho mondial de résistance et d’espoir
Ces rassemblements, tout en honorant la mémoire de ceux qui ont perdu la vie, ont symbolisé avec force la résistance inébranlable du peuple iranien. Le message, répercuté sur tous les continents, était clair :
Le peuple iranien est fermement engagé à mettre fin à toutes les formes de dictature et il n’est pas seul dans ce combat.