Appel à une action urgente pour sauver la vie des prisonnières politiques en Iran
Des Prisonnières politiques à la prison de Qarchak ont été attaquées à l’eau bouillante, dans la nuit du lundi 14 septembre 2020.
Deux détenues engagées par le directeur de la prison de Qarchak, Mehdi Mohammadi, ont tenté de verser de l’eau bouillante sur les prisonnières politiques Forough Taghipour et Parastou Moïni incarcérées dans le quartier 6.
Les femmes embauchées par le directeur de la prison de Qarchak et qui ont fait avancer ce projet ont été identifiées comme étant Zeinab Ghanbarnejad (Zeinab Saratani) et Narguesse Amir Ali.
D’autres détenues de ce quartier se sont précipitées pour aider les deux prisonnièress politiques et ont détourné l’eau bouillante qui se déversait sur elles. Mais l’eau bouilliante s’est déversée sur d’autres détenues qui ont eu les pieds brûlés.
Zahra Safaï et sa fille, Parastou Mo’ini, avaient déjà été menacées et harcelées de diverses manières ces dernières semaines par les criminelles de droit commun engagées par le directeur de la prison de Qarchak.
Le régime clérical, qui craint le déclenchement de manifestations populaires, fait tout son possible pour nuire et tuer les prisonniers politiques et les manifestants détenus afin d’alourdir le climat de terreur et de décourager les gens de prendre part aux manifestations contre le régime.
En raison de sa faiblesse, le régime préfère ne pas exécuter les prisonniers politiques mais les éliminer par d’autres moyens, comme le refus de leur accorder des soins médicaux, en les privant d’équipements et d’installations sanitaires pendant la pandémie et en leur refusant des permissions de sortie, et enfin en les faisant assassiner en prison par de dangereux criminels de droit commun.
Les prisonnières politiques de la prison de Qarchak attaquées à l’eau bouillante
Le régime a récemment exécuté deux manifestants détenus, Mostafa Salehi le 5 août, et le champion de lutte Navid Afkari le 12 septembre, pour atteindre son objectif de terrifier une société mécontente.
Il a également été rapporté que suite à l’exécution de Navid Afkari, les autorités pénitentiaires ont menacé de mort les détenus du quartier 5 du Grand pénitencier de Téhéran qui sont pour la plupart des manifestants arrêtés lors du soulèvement de novembre 2019, se vantant que l’indignation internationale n’avait pas pu sauver Navid.
La commission des Femmes du CNRI réitère l’appel de la Résistance iranienne aux organisations internationales des droits humains à prendre des mesures urgentes pour sauver la vie des prisonniers politiques en Iran, femmes et hommes.
La vie des prisonniers politiques, en particulier celle des femmes détenues à la prison de Qarchak, Zahra Safa’, Parastou Moïni et Forough Taghipour, est en danger et exige une intervention urgente pour obtenir leur libération immédiate.