La Résistance iranienne a publié une nouvelle liste de 59 noms de personnes tuées par les forces de sécurité lors des manifestations en Iran en novembre 2019. La nouvelle liste comprend 15 noms de femmes.
La Résistance iranienne a jusqu’à présent annoncé les noms de 704 des 1500 victimes tuées lors du soulèvement. Voici les 15 noms de femmes qui figurent sur la nouvelle liste : Maryam Eidani, Zeinab Nissanpour, Mohaddeseh Moghaddam, Fariheh Karimzadeh, Fatemeh Haqverdi, Shahla Baldi, Kowsar Tab-e Matouqi, Reyhaneh Maleki, Soheila Fallahzadeh, Kowsar Baghlani, Nasrin Baghlani, Fariba Al-e Khamis, and Maryam Esmaili, toutes de la ville d’Ahwaz, dans la province de Khouzistan, et Esmat Heydari et Vida Shakibaï-Nejad de la ville de Kermanchah.
Cinquante jours après les manifestations massives qui ont éclaté en Iran et malgré les appels nationaux et internationaux, le régime clérical refuse toujours d’annoncer le nombre de personnes tuées, blessées et arrêtées, pour échapper aux conséquences de ses crimes contre l’humanité. Les personnes arrêtées sont soumises à la torture dans diverses prisons pour leurs extorquer des aveux télévisés.
La majorité des personnes tuées lors des manifestations en Iran ont été tuées par balles dans la tête ou à la poitrine par les gardiens de la révolution. Les corps d’un certain nombre de ces martyrs ont été retrouvés dans des cours d’eau, des barrages et des terrains vagues. Certains faisaient partie de ceux qui ont été arrêtés et tués sous la torture. Certains sont des martyrs dont les corps ont été enlevés par les gardiens de la révolution dans les rues et jetés à l’eau pour éliminer les traces de leurs crimes.
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne, a de nouveau appelé le Secrétaire général de l’ONU à envoyer une mission internationale d’enquête pour enquêter sur les tués, la situation des blessés et des manifestants arrêtés en Iran et se rendre dans les prisons pour y voir les détenus du soulèvement.
Le temps est venu de mettre fin à l’impunité des cerveaux et des auteurs de ces crimes. Khamenei, Rohani et les autres dirigeants du régime qui commettent des crimes contre l’humanité depuis 40 ans doivent être traduits en justice.