La Commission des Femmes du CNRI condamne fermement la nomination d’Afsaneh Nadipour, agente de longue date du régime clérical misogyne en Iran, au Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
Selon les médias officiels iraniens, Afsaneh Nadipour, ancienne ambassadrice du régime des mollahs au Danemark, a collaboré pendant trois décennies avec ce régime et s’est fait l’apologiste des crimes de la dictature misogyne au pouvoir en Iran.
Il est profondément regrettable que le Conseil des droits de l’homme ait accepté au sein de son Comité consultatif une représentante d’un régime tristement célèbre pour ses exécutions et connu comme le parrain du terrorisme.
Ce régime a été condamné à au moins 71 reprises par des résolutions des Nations unies pour violations systématiques et graves des droits humains, et ses dirigeants doivent être traduits en justice pour crimes contre l’humanité et génocide.
La nomination d’une fonctionnaire d’un tel régime criminel qui a exécuté plus de 1 200 personnes, dont 39 femmes, au cours des neuf premiers mois de 2025 constitue une contradiction flagrante avec les valeurs et principes fondateurs des Nations unies.
Elle représente une grave offense aux droits humains et aux principes universellement reconnus de justice.
L’inclusion d’une telle personnalité au sein du Comité consultatif du Conseil ne fait que renforcer la machine médiévale d’exécution, de torture et de répression du régime, en particulier contre les femmes, et lui offre de nouvelles occasions de justifier ses crimes.
La Commission des Femmes du CNRI appelle à la révocation immédiate de la nomination d’Afsaneh Nadipour au Comité consultatif du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.




















