Atefeh Hassani, citoyenne iranienne détenue et sœur du prisonnier politique Mohammad Hassani actuellement incarcéré à la prison centrale de Karadj est maintenue en détention provisoire à la prison de Fardis (Kachouii) à Karadj depuis plus de 110 jours, sans procès ni inculpation officielle.
Les forces de sécurité l’ont arrêtée au début du mois de janvier 2025 à son domicile familial à Karadj. Après une période d’interrogatoire dans un centre de détention sécuritaire, elle a été transférée à la prison de Fardis. Plus de trois mois après son arrestation, aucune audience judiciaire n’a été organisée pour examiner les accusations portées contre elle, et son dossier reste dans un état d’incertitude totale.
Atefeh Hassani est accusée d’« appartenance à des groupes opposés à l’État ». Pourtant, le pouvoir judiciaire n’a pris aucune mesure légale formelle, et aucun procès n’a été programmé pour traiter ces accusations.
Son cas illustre une nouvelle fois le schéma récurrent de détentions prolongées sans inculpation ni procès dans le système judiciaire du régime iranien une pratique qui continue de susciter de graves préoccupations quant aux violations des droits fondamentaux et au mépris des principes du procès équitable et du respect de la procédure régulière.