1 029 personnalités politiques, dont 50 parlementaires d’Europe, du Canada, de pays arabes et musulmans, ainsi que 30 sénateurs et membres du Congrès américains ont participé à l’événement.
Le Sommet mondial pour un Iran libre 2021 s’est tenu pendant trois jours, du samedi 10 au 12 juillet 2021. L’événement intitulé « L’alternative démocratique en marche vers la victoire » a connecté les membres de la diaspora iranienne et les partisans de la Résistance iranienne en direct de 50.000 endroits dans 105 pays et des milliers de membres de la principale opposition iranienne, l’Organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), à Achraf-3 en Albanie.
En outre, 1 029 dignitaires politiques du monde entier, dont 11 anciens premiers ministres et 70 anciens ministres d’Europe, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, ainsi que 30 éminents sénateurs américains et membres de la Chambre des représentants des partis démocrate et républicain ont assisté à ce sommet mondial, dont certains ont pris la parole. Quinze délégations parlementaires européennes, canadiennes et australiennes, ainsi que huit délégations parlementaires arabes, ont également pris la parole.
Simultanément, des milliers d’Iraniens se sont rassemblés à la porte de Brandebourg à Berlin et dans 16 autres capitales et villes, dont Paris, Washington, Londres, Amsterdam, Stockholm, Oslo, Vienne, Rome et Genève. Les rassemblements ont été diffusés en direct en même temps que le sommet “Pour un Iran libre”.
Le sommet a débuté chaque jour par un discours de Maryam Radjavi, présidente élue du CNRI, sur le statut du régime clérical et de la Résistance iranienne, la menace nucléaire du régime et la nécessité d’enquêter sur les crimes des dirigeants du régime.
Voici des extraits des discours de certaines des femmes les plus éminentes du monde qui se sont adressées au Sommet mondial pour un Iran libre 2021, classés par ordre alphabétique.

Michèle Alliot-Marie
Ancienne ministre des Affaires étrangères, de la Défense, de la Justice et de l’Intérieur – France
Toutes mes salutations amicales à Maryam Radjavi, je voudrais remercier votre présidente de m’avoir invitée une nouvelle fois à venir participer à votre grand rassemblement annuel. C’est vrai que ce rassemblement, une fois de plus, se passe dans des conditions particulières. Le Covid ne nous permet pas de nous rencontrer directement, que je préfère d’une façon générale. Mais heureusement, la technologie nous permet néanmoins de dialoguer. Et je pense que dans cette période, c’est important, effectivement, de pouvoir continuer à entretenir des relations, voire continuer à réfléchir ensemble à ce qui se passe dans le monde.
Un monde toujours plus complexe, un monde qui a besoin de personnalités telles que Maryam Radjavi avec son attachement aux droits de l’homme, son attachement aux valeurs démocratiques, son attachement à la laïcité et aux droits des femmes à pouvoir s’exprimer. Alors oui, Maryam Radjavi, que je vous souhaite une nouvelle fois de pouvoir continuer longtemps à mener ce combat pour vos idées, pour vos valeurs, qui est le vôtre.

Dominique Attias
Présidente de la fédération des barreaux d’Europe, ancienne vice-bâtonnière de Paris
Assassin ! L’Iran, ce grand pays, a à sa tête désormais un assassin. Ebrahim Raïssi, ses mains rougies du sang de 30,000 hommes, femmes et enfants que sans pitié alors qu’il était procureur général adjoint de Téhéran, il a fait assassiner. C’était en 1988. Pendant l’été. Depuis ce funeste été, aucune condamnation internationale n’est intervenue. Après le terrible massacre de Srebrenica en 1995, où 8000 hommes avaient perdu la vie, Ratko Mladic a été jugé et condamné à perpétuité. Ici, aujourd’hui, je vous parle de trente mille personnes. Qu’ont fait les Nations unies ? Que fait l’Europe ? Que va faire l’Europe contre le régime iranien ? Et le désormais président, Ebrahim Raïssi, coupable, coupable d’un crime contre l’humanité ? Oui, je qualifie ces crimes, comme des crimes contre l’humanité, il n’est pas envisageable que, pour des raisons économiques, les dirigeants européens se taisent. Et ainsi, perdent leur âme. Comment faire croire à nos concitoyens que l’Europe est l’Europe des peuples si l’exécution de 30,000 hommes, femmes et enfants est passée sous silence ? (…) Ce qui est arrivé à nos portes peut un jour se produire chez nous. Il n’est pas envisageable de ne pas réagir. En mai dernier, comme bien d’autres, j’ai sollicité de la Haute-Commissaire aux Nations unies que soit créé une commission d’enquête afin de faire toute la lumière sur ce massacre.

La sénatrice américaine Kelly Ayotte (Républicaine)
Ancien membre de la commission des services armés du Sénat (2011-2017), 27e procureur général du New Hampshire – USA
Nous savons que Raïssi a été choisi par le guide suprême et ses hommes de main. Il a un long passé de violation des droits humains. Il a été impliqué dans le meurtre de plus de 30 000 prisonniers politiques. Ses victimes ont été torturées, violées, assassinées et jetées dans des tombes non marquées où les membres de leur famille n’ont même pas pu les enterrer correctement ou bien savoir où elles se trouvent.
Les Nations unies doivent enquêter sur ces meurtres. Et ne doivent donner aucune légitimité à la présidence d’Ebrahim Raïssi. Mais nous savons heureusement qu’il existe une alternative et qu’il y a de l’espoir pour le peuple iranien. Mme Radjavi et le CNRI ont un plan en 10 points qui envisage un avenir pacifique pour l’Iran. Un avenir démocratique pour l’Iran.
J’appelle le président Biden à rejeter toute complaisance avec le guide suprême Khamenei, ou le nouveau président en Iran. Il est temps de réimposer des sanctions plus sévères à l’Iran. Il est temps de soutenir pleinement le peuple iranien et de se tenir aux côtés du CNRI.

Baroness Betty Boothroyd, ancienne présidente de la Chambre des communes du Royaume-Uni (1992-2000)
Le peuple iranien n’a pas eu le choix, mais il a fait un choix très clair. Le moment venu, son choix s’est porté sur un boycott national retentissant de l’élection bidon du régime. Comme l’a dit mon amie Maryam, le peuple a montré au dictateur iranien et au monde entier qu’il voulait un vrai changement, un changement authentique et non une mascarade d’homme d’Etat…
Ce n’est pas un hasard si des femmes de tous âges sont à l’avant-garde de ce mouvement de résistance populaire contre le régime. J’admire le rôle que les femmes jouent et le courage dont elles font preuve…
Mes amis, le temps est venu de reconnaître cette alternative démocratique et ce mouvement populaire à sa marche certaine vers la victoire pour un Iran libre.

Donna Brazile
Présidente du parti démocrate américain (2016-2017)
Aujourd’hui, je me joins à vous en signe de solidarité. Et c’est le 40e anniversaire de la fondation du Conseil national de la Résistance iranienne. Applaudissons pour ces 40 années d’existence et pour le leadership de la présidente élue, Mme Maryam Radjavi.
La lutte pour l’autodétermination, l’égalité et les droits humains est souvent difficile et toujours longue. N’abandonnez jamais, ne baissez jamais les bras. Vous ne devez jamais oublier que lorsque vous êtes du côté de l’égalité universelle, vous êtes du côté de la vérité. Je veux que vous sachiez personnellement que cette fille du Sud que je suis, cette ancienne présidente du Parti démocrate, cette femme qui continue de croire en la justice et l’égalité, est avec vous. Et les voix de vos compatriotes américains sont avec vous. Nous nous inspirerons de votre courage et de votre persévérance, et nous serons à vos côtés, et nous serons avec vous, le jour où nous pourrons nous rassembler sur cette place.

Candice Bergen
Députée, vice-présidente du Parti conservateur – Canada
Je suis la vice-présidente chef adjoint du Parti conservateur du Canada et je suis ici pour apporter notre soutien au grand mouvement pour la liberté en Iran. Les conservateurs du Canada soutiennent ce à quoi vous aspirez et le travail que vous accomplissez.
En fait, nous avons présenté une motion au Parlement canadien pour désigner les gardiens de la révolution comme une entité terroriste.
Seulement 10 % des Iraniens se sont présentés à cette soi-disant élection qui a mis au pouvoir un des hommes les plus horribles et les plus violents que même Amnesty International a qualifié de boucher.
Le peuple iranien mérite la liberté. Il mérite l’égalité. Ils méritent des opportunités, et cet horrible régime en Iran doit être renversé, et c’est pourquoi nous vous soutenons.

Ingrid Betancourt
Franco-colombienne, ancienne sénatrice et candidate à la présidence de la Colombie
Alors que je vous observe tous, en particulier Maryam Radjavi, son attitude, son comportement et sa détermination, je suis frappée et émue par le contraste et le sens existant entre cette femme, un véritable leader exceptionnel, hissant le drapeau du courage et de la détermination, le drapeau de la résistance et de la démocratie, des droits humains, de l’état de droit et de l’égalité des sexes, et cet autre homme, Ebrahim Raïssi, le président officiellement désigné de l’Iran arrivant au pouvoir après une élection truquée et ridiculisée par le plus faible taux de participation jamais enregistré. Une élection menée sous une répression extrême, dans laquelle les femmes, les minorités religieuses et les opposants ont été privés de la possibilité de se présenter. Une élection où les citoyens ont été intimidés et les journalistes arrêtés pour les empêcher d’informer sur cet homme, l’ancien chef du pouvoir judiciaire iranien, connu aussi comme “le boucher” pour ses crimes contre l’humanité, les meurtres de masse depuis 1988 qui se poursuivent jusqu’à aujourd’hui, les disparitions forcées et les tortures (…)
Peu importe le masque qu’ils choisissent de porter, Ahmadinejad, Rohani, Raïssi, ils sont tous pareils. Ils font tous partie de ce monstre assoiffé de sang assis dans l’histoire au mépris des valeurs que nous partageons (…)
Mais ils savent qu’ils ne l’emporteront pas. La fin est là, elle a un nom et un visage. Le nom est celui de chaque Achrafien, et le visage est le vôtre, Maryam Radjavi. C’est grâce à l’exemple de votre résilience et de votre détermination que les jeunes en Iran osent défier ce régime homicide (…)
C’est parce que les jeunes Iraniens le savent, qu’ils vous suivent. C’est parce qu’il y a le visage de la femme qui a souffert et qui n’abandonne pas, qui représente la force et le bien en pur contraste avec les visages maléfiques des mollahs que les Iraniens envisagent aujourd’hui la fin de leur cauchemar.
C’est grâce à vous, Achrafiens, que les gens dans toutes les régions d’Iran s’organisent. Ils veulent être prêts pour la transition vers la démocratie que Maryam Radjavi leur a promise.
Les sacrifices que chacun de vous a faits, chaque goutte de sang et de sueur, chaque expression d’espoir et d’affection, chaque effort que vous avez accompli pour survivre ont porté leurs fruits. Rien n’est perdu. Chaque mot s’épanouit. Vous êtes la fin de la tyrannie.
Chacun d’entre vous est la clé de la liberté (…) Nous sommes ici en sachant que vous êtes irremplaçables et indispensables à la survie de l’Iran. Avec notre admiration et notre foi en votre triomphe, nous voulons magnifier vos réalisations, honorer votre choix héroïque et nous tenir à vos côtés. Parce que le moment est venu d’avancer au rythme de la victoire jusqu’à ce que vous gagniez.

Anna Bonfrisco
Eurodéputée italienne, membre de la commission des affaires étrangères
Je m’exprime en tant que membre du Parlement européen et de sa commission des affaires étrangères, pour soutenir le peuple iranien, et en particulier les femmes d’Iran, qui ont été soumises à la pire des répressions et des inégalités pendant plus de quatre décennies sous le règne d’un régime rétrograde et sanguinaire. Une discrimination sexiste inacceptable dans la loi, dans la pratique et dans les opinions a dépouillé les femmes et les filles de leur dignité et les a privées de la possibilité de participer à la vie sociale et de bénéficier d’une assistance.
Néanmoins, les femmes courageuses d’Iran et les mères des victimes du soulèvement de novembre 2019 ont joué un rôle central dans la campagne de boycott des élections du régime.
En tant que membre du Parlement européen et en tant que citoyenne européenne, je demande au haut représentant et aux chefs des États démocratiques d’Europe, comment ils ont pu reconnaître la présidence de Raïssi ? Comment pourraient-ils accepter comme leader politique quelqu’un qui a émis des décrets de mort ?
Dans le cadre des négociations avec les représentants d’un tel régime, il reste à l’Union européenne à condamner de manière décisive et sans crainte les pourparlers et à y mettre fin.
Il est impératif de mettre fin à l’impunité de ce régime et de poursuivre les auteurs de violations flagrantes des droits humains et de crimes contre l’humanité, ainsi que de l’utilisation et de l’exportation des formes les plus violentes de terrorisme. Afin que le peuple iranien puisse jouir du bien-être et de plus de ressources à l’avenir.
Je voudrais assurer Madame Radjavi, la dirigeante de la Résistance iranienne, et toutes les mères à qui ont a enlevé les enfants trop tôt, que vous avez mon ferme soutien.

Maria Candida Almeida
Première femme magistrat du Portugal, Procureur général du Portugal jusqu’en 2015, Procureur général adjoint en 2019
J’ai servi mon pays, le Portugal, en tant que procureur général pendant 45 ans. Je suis fière de participer à vos conférences, séminaires et réunions car avec vous, j’apprends toujours quelque chose de fondamental pour la vie des gens.
Votre lutte pour la liberté, la démocratie et les droits humains est pour moi une leçon de résistance, de dévouement, d’amour pour les autres et pour votre patrie.
Mme Radjavi est une source d’inspiration pour moi ! Une combattante pour la liberté, une femme exceptionnelle et courageuse qui consacre sa vie à son pays, luttant pour les droits élémentaires et fondamentaux des hommes et des femmes.

Linda Chavez
Ancienne directrice de l’Office des liaisons publiques de la Maison Blanche et présidente du Centre pour l’égalité des chances – USA
Je pense qu’il est important de comprendre que l’Iran ne persécute pas seulement son propre peuple à l’intérieur de ses frontières, mais que sa portée est mondiale. Ils sont constamment à l’assaut pour essayer de tenir en échec ceux qui veulent apporter la démocratie en Iran.
Le général Jones et d’autres intervenants nous ont parlé tout au long de la journée des conséquences incroyables du simulacre d’élection cette année en Iran, au cours de laquelle un véritable boucher a été élu. Ce n’est pas un homme dont les mains sont trempées de sang, c’est un homme dont tout le corps est trempé dans le sang des martyrs de la liberté en Iran. Ce n’est pas quelqu’un avec qui les gouvernements raisonnables, les gouvernements démocratiques devraient traiter. Ce n’est pas quelqu’un qui représente le peuple iranien. Il est simplement un représentant des mollahs.
Je dirais que le moment est venu pour ceux qui soutiennent la liberté et la démocratie en Iran de se lever, de faire entendre leur voix, et pour ceux d’entre nous qui, en Occident, jouissent déjà de ces libertés, de se tenir aux côtés de ceux qui sont en fait les phares de la liberté pour le peuple iranien.

Judy Chu (Démocrate)
Membre de la Chambre des représentants américaine
J’ai été très fière de coparrainer la résolution 118 de la Chambre des représentants. Cette résolution condamne les attaques terroristes parrainées par l’État iranien et exprime son soutien au peuple iranien qui est engagé dans une protestation légitime et pacifique contre ce régime. Je suis fière que cette résolution ait déjà 246 coparrains bipartisans, soit la majorité de la Chambre.
Le fait d’avoir un projet de loi bipartisan d’une telle ampleur condamnant le soutien du gouvernement iranien au terrorisme, envoie un signal clair au peuple iranien qu’il n’est pas seul. Ce message est d’autant plus important aujourd’hui que l’un des tueurs les plus brutaux d’Iran, Ebrahim Raïssi, vient d’être élu président lors d’une élection qui n’était ni équitable ni libre. Le peuple iranien mérite d’être libéré de la domination dure et violente des mollahs iraniens. Et le monde mérite d’être à l’abri du soutien iranien à la terreur et à la violence.

Angie Craig (Démocrate)
Membre de la Chambre des représentants américaine
Au Congrès, je m’efforce de soutenir la paix et la stabilité au Moyen-Orient en coparrainant la résolution HR118, qui affirme sans ambiguïté que le Congrès américain est du côté du peuple iranien dans la lutte en cours pour apporter un changement fondamental et durable à votre pays. En coparrainant cette résolution, je me range aux côtés des membres des deux partis pour condamner les violations des droits humains commises par le régime iranien, notamment ses actions violentes visant à réprimer un mouvement de protestation démocratique en 2019, qui ont entraîné la mort de près de 1 500 Iraniens innocents. À ce jour, d’innombrables Iraniens sont en détention pour le simple crime d’avoir exprimé leur désir d’une démocratie véritable et ouverte.
Les États-Unis doivent continuer à travailler pour tenir ce régime responsable de son comportement hostile et illégal à la fois contre ses propres citoyens et à travers le monde. Je pense que le peuple iranien doit déterminer l’avenir de l’Iran, et soutenir ces braves gens qui se sont courageusement dressés contre le régime pour exiger des libertés fondamentales pour leurs compatriotes.

Lucinda Creighton
Ministre des affaires européennes (2011-2013) – Irlande
La République islamique d’Iran représente une menace sérieuse pour le Moyen-Orient et la communauté internationale en général, en raison de son programme nucléaire et de son soutien financier et logistique à divers groupes terroristes.
Pour moi, le processus non démocratique et les résultats des élections sont un signe clair que l’élite dirigeante en Iran est principalement intéressée à perpétuer son propre pouvoir, ce qui se fait aux dépens de la population iranienne. Une population qui recherche désespérément la liberté et la fin de la tyrannie.
La situation des Iraniens ordinaires est tout simplement désastreuse. Depuis 2018, le pays a connu des soulèvements et des protestations à l’échelle nationale. Plus de 75 % des Iraniens sont contraints de survivre avec des revenus inférieurs au seuil de pauvreté.
Certes, des élections libres et équitables n’ont jamais existé depuis la fondation de la République islamique, mais la récente élection a vu un abus flagrant du système puisque Raïssi a été désigné comme le prochain président.
Il a été intimement impliqué dans les pratiques brutales du régime au fil des ans. Il a joué un rôle déterminant et a été officiellement impliqué dans les exécutions massives d’opposants au régime à la fin des années 1980, ainsi que dans la répression des manifestants en 2009. En tant que chef du pouvoir judiciaire, il a également été impliqué dans les poursuites contre les dissidents jusqu’à récemment.
La sélection de Raïssi représente un obstacle supplémentaire à la normalisation des relations avec l’Iran. Son élévation exacerbera les problèmes intérieurs et régionaux dans lesquels l’Iran est impliqué, d’une manière ou d’une autre, dans tout le Moyen-Orient.

Dr. Margarita Durán Vadell
Sénatrice espagnole (2011-2015), docteur en histoire et journaliste
Je veux exprimer ma solidarité et mon soutien au peuple iranien et saluer chaleureusement la dirigeante de la Résistance, Maryam Radjavi.
Le fait qu’Ebrahim Raïssi ait été impliqué dans des violations flagrantes des droits humains au cours des quatre dernières décennies, le fait qu’Ebrahim Raïssi ait été en 1988 l’un des principaux responsables du crime le plus horrible du régime, à savoir le massacre d’au moins 30.000 prisonniers politiques (en majorité des partisans de l’OMPI) ; cela démontre le bienfondé de l’évaluation de la résistance iranienne et de sa position au cours des 40 dernières années, comme quoi ce régime est incapable de réformes, et nous montre bien, que le visage de Raïssi est le vrai visage du régime iranien.

Joni Ernst
Sénatrice républicaine des Etats-Unis
En tant que vétérante ayant servi les États-Unis en uniforme pendant plus de 23 ans, j’ai été fier de me battre pour les libertés et les droits que nous chérissons dans mon pays, les mêmes valeurs pour lesquelles vous vous battez aujourd’hui. Je continuerai d’exhorter le président des États-Unis à se souvenir de la menace que représentent les dirigeants iraniens tels qu’ils existent aujourd’hui et à prendre des mesures pour ce qui est le mieux pour la paix et la sécurité dans le monde. J’espère que le peuple iranien pourra un jour se libérer de l’autoritarisme. J’attends avec impatience le jour où tous les hommes, femmes et enfants iraniens obtiendront la représentation et les droits d’un peuple libre.

Laurence Fehlmann Rielle
Députée fédérale suisse, présidente de la commission des Affaires juridiques
Je suis témoin de combats de Maryam Radjavi pour surmonter les obstacles et les facteurs qui s’opposent à l’instauration de la liberté en Iran. Je suis témoin des nombreux obstacles qui se dressent sur son chemin. Malgré toutes ces difficultés, elle n’abandonne jamais. Avec le mouvement de résistance, elle travaille avec courage pour réaliser les aspirations des Iraniens à la liberté et à la démocratie.
Le régime des mollahs est au pouvoir depuis 42 ans. Il s’est livré à de nombreux crime au nom de la religion. Une femme a tenu tête à ce pouvoir misogyne, et surtout a ouvert la voie à des milliers de femmes pour lutter dans ce sens. C’est une grande leçon pour nous.
Le mouvement de la résistance iranienne est devenu une source d’espoir pour les Iraniens de l’intérieur. Les femmes sont très nombreuses dans les unités de résistance, c’est un signe de force et d’espoir. Le plan en 10 points de Maryam Radjavi pour l’avenir de l’Iran mérite notre soutien parce qu’il garantit l’instauration de la démocratie en Iran Je souhaite vivement qu’un nouveau régime basé sur la démocratie, la laïcité, l’égalité entre femmes et hommes et la liberté d’impose en Iran dans un proche avenir.

Anna Fotyga
Eurodéputée, Secrétaire général du parti ECR, ministre des affaires étrangères de la Pologne (2006-2007)
Je m’adresse à vous pour transmettre mes salutations et mes meilleurs vœux à votre courageuse dirigeante, Maryam Radjavi, et à vous tous.
Je comprends que l’annonce des résultats de l’élection présidentielle soit un sujet de déception pour beaucoup d’entre vous, sinon pour tous. Je pense que cela signifie une humiliation pour l’ensemble de la communauté internationale. Et soyez sûrs que nous sommes avec vous, que nous voulons soulever la question des droits humains en Iran, des droits réels du peuple iranien à avoir son pays souverain, démocratique, bénéfique pour tous les gens ordinaires et se développant de manière à leur permettre de vivre en paix.

Elona Gjebrea
Députée, secrétaire de la commission parlementaire des affaires étrangères, ancienne vice-ministre de l’intérieur – Albanie
Nous avons exprimé notre préoccupation concernant les violations des droits humains en Iran. Notre gouvernement a expulsé l’ambassadeur du régime iranien d’Albanie ainsi que trois diplomates de l’ambassade d’Iran pour leur rôle dans les complots terroristes à Tirana.
Comme l’a déclaré Madame Radjavi, l’installation de Raïssi reflète le désespoir du régime face à la perspective de son renversement. Raïssi doit être jugé par un tribunal international.
La plupart des membres du Parlement albanais soutiennent le soulèvement national du peuple iranien et sa juste résistance pour la liberté et la démocratie. Nous tous en Albanie, de différents partis politiques, sommes unis pour la liberté et la démocratie en Iran et pour soutenir la Résistance iranienne, Madame Radjavi, et les habitants d’Achraf.

Klajda Gjusha
Ministre de l’intégration européenne (2013-2017) – Albanie
Je tiens à vous féliciter pour avoir organisé un événement international aussi extraordinaire afin que la voix du peuple iranien soit entendue dans le monde entier. J’apprécie vraiment le travail de Madame Radjavi, de l’OMPI et des équipes qui se battent chaque jour pour la démocratie et les droits humains du peuple iranien.
Je suis très fière que l’Albanie soit devenue un refuge pour l’opposition iranienne et pour les personnes qui ont souffert et se sont opposées au régime qui s’est emparé de l’État iranien.
Ils représentent une grande alternative pour l’avenir de l’Iran. Nous les soutenons donc ici en Albanie. Ce qui se passe en Iran est absolument inacceptable. Nous devrions tous tourner notre attention vers le peuple d’Iran.
Je tiens à vous rassurer que l’Albanie sera toujours un grand soutien du peuple iranien.

Margaret Hassan
Sénatrice démocrate des Etats-Unis
Je suis fière de me considérer comme une alliée et une amie dans ce combat pour la liberté, comme en témoigne le soutien bipartisan à cette conférence. Démocrates et républicains sont solidaires de vous tous. Je continuerai à soutenir une politique étrangère américaine qui défend les droits humains et soutient les mouvements démocratiques dans les pays opprimés. Le régime de Téhéran doit être tenu pour responsable de ce qu’il traite les femmes comme des citoyens de seconde zone et qu’il persécute les défenseurs des droits humains, les journalistes et les minorités ethniques, et il doit surtout être tenu pour responsable de son soutien continu au terrorisme.

Sheila Jackson Lee
Membre démocrate de la Chambre des Représentants des Etats-Unis
Cette conférence est si importante que, dans le cadre de mes fonctions ici au Congrès américain, j’ai pensé qu’il était majeur de saluer la conférence 2021 Free Iran parce que nous voulons un Iran libre. Et nous voulons la démocratie qui est nécessaire pour permettre aux femmes, aux enfants, aux jeunes et aux familles de dire « ça suffit, nous exigeons la démocratie ». Merci à la sœur Maryam Radjavi qui a présenté son plan en 10 points pour exposer le rôle que l’Iran devrait jouer dans la protection des citoyens iraniens.
J’ai été heureuse de participer à la lutte pour vous retirer, vous et l’opposition, de la liste des organisations terroristes. C’est un honneur de pouvoir me tenir à vos côtés, vous qui aimez la démocratie. Merci Madame Maryam Radjavi pour votre leadership et tout ce que vous faites en tant que leader du peuple libre d’Iran.

Deborah Lee James
23e ministre de l’Armée de l’air des Etats-Unis
Grâce à vos efforts collectifs et au leadership de Mme Radjavi, vous avez envoyé un message puissant au guide suprême de l’Iran, Khamenei, et à ses acolytes. Ce message était tout simplement : Nous ne prendrons pas part à votre simulacre d’élection. Votre boycott réussi de l’élection du 18 juin 2021, a bien sûr suivi quatre années de protestations populaires. Ces événements montrent au monde et au régime au pouvoir que le peuple iranien en a assez, assez des promesses non tenues, de l’incompétence économique, de la corruption systémique, du non-respect des droits humains et du traitement misogyne des femmes en Iran.
Permettez-moi de réfléchir un instant à ce dernier point, le traitement misogyne des femmes en Iran. Quelle ironie que les dirigeants traitent les femmes comme des moins que rien alors que ce mouvement de résistance est dirigé par une femme et composé à 50 % de femmes. C’est ce même mouvement qui finira par les faire tomber et quel jour de justice ce sera !
Ebrahim Raïssi a le sang de beaucoup de personnes sur ses mains et le monde entier le sait. Selon Human Rights Watch et Amnesty International, cet homme devrait faire l’objet d’une enquête et être jugé pour crimes contre l’humanité, et non devenir le prochain président de l’Iran.
Je vous le répète, prenez courage. Le défi reste certainement très difficile à relever, mais votre unité, votre sacrifice et votre persévérance donneront certainement des résultats.

Mimi Kodheli
Députée albanaise, présidente de la commission des affaires étrangères, vice-présidente de l’assemblée parlementaire de l’OTAN, ministre de la défense (2013-2017)
Je commencerai par féliciter les organisateurs de cet événement important et spécial, d’exprimer mon soutien au désir du peuple iranien d’avoir une république d’Iran démocratique, laïque, prospère et non nucléaire, et de condamner les violations des droits humains et le terrorisme d’État.
L’Albanie s’aligne pleinement sur les positions de l’UE, de l’OTAN, du Conseil de l’Europe et de l’AIEA sur les questions de démocratie, de droits humains, de sécurité internationale et nucléaire liées à l’Iran. L’Albanie croit fermement et reste engagée dans la sauvegarde et la promotion des principes et valeurs démocratiques.
L’Albanie reste fermement engagée aux côtés de l’OTAN, des États-Unis et d’autres pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme international et contre tout acte mettant en danger la stabilité et la paix dans le monde.

Ranjana Kumari
Directrice du Centre de Recherche Sociale (Inde)
Cet événement intervient alors qu’un nouveau président a été choisi pour les mollahs. Ebrahim Raïssi, était membre de la “commission de la mort” qui a envoyé des milliers de prisonniers politiques à la potence en 1988. Aucun de ces prisonniers n’avait été condamné à mort.
Mais aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’envers de cette tyrannie, à savoir la résistance florissante de l’opposition iranienne et le pouvoir des femmes.
Mme Radjavi a déclaré un jour, lors d’une conférence de femmes dont je me souviens très bien, que l’expérience au sein de la Résistance a clairement montré que vaincre le fléau de l’inégalité est impossible sans un bond en avant. Ce qui signifie que les femmes compétentes devaient assumer des responsabilités du leadership sans le moindre degré d’anxiété. L’hégémonie des femmes dans la Résistance iranienne, en tant que changement de paradigme, a ouvert la voie à la prise de responsabilités par les femmes dans tous les domaines.
Lorsque vous vous attaquez à la misogynie des mollahs, vous visez le cœur de leur idéologie. C’est pourquoi il est important de se tenir aux côtés de Mme Radjavi et des femmes d’Iran.

Mary Landrieu
Sénatrice des Etats-Unis (1997-2015)
Merci pour le leadership de votre présidente élue, une femme forte et courageuse qui incarne nos espoirs pour tous les peuples dans l’avenir de l’Iran, en particulier les femmes qui recherchent la liberté et l’égalité. C’est un plaisir pour moi de me joindre à vous tous aujourd’hui et d’ajouter ma voix à votre grand et noble travail pour libérer l’Iran d’un pouvoir oppressif.
La sélection actuelle d’un nouveau président a rendu votre tâche encore plus difficile. Mais il y a de l’espoir si nous restons unis et concentrés sur l’inspiration et l’espoir des objectifs de liberté, de liberté personnelle, de liberté économique, d’égalité pour les femmes, de liberté de religion, de droit de vote et d’élections libres. Ce sont les éléments qui constituent les fondements de la démocratie.
Votre travail pour mettre l’Iran sur une voie plus forte, plus dynamique et plus prometteuse aidera non seulement votre pays, mais aussi les personnes éprises de liberté dans le monde. Merci de continuer à élever votre voix contre ce régime répressif. Nous sommes à vos côtés.

Corinne Lepage
Minister of the Environment (1995-1997) – France
Le travail et les propositions de Mme Radjavi s’inscrivent effectivement dans une vision démocratique et universaliste qui s’appliquerait à un pays dont l’histoire, dont la tradition, dont la culture, dont la civilisation sont millénaires et ont beaucoup compté pour toutes les civilisations du monde, de la planète.
En tant qu’universaliste, très attachée à la défense des droits, attachée aussi à la défense des droits de l’humanité, je ne peux que m’inscrire dans la démarche qu’est la vôtre. De permettre aux Iraniennes et aux Iraniens de disposer d’un bien extrêmement précieux qui est celui de la liberté. La liberté de choisir ses dirigeants, la liberté de choisir son destin, la liberté de choisir sa religion, de choisir son conjoint, de choisir l’éducation que l’on veut donner à ses enfants, de choisir son métier, de choisir sa manière de vivre, quelle qu’elle soit, et quelles que soient ses envies et ses tendances.
L’élection récente d’Ibrahim Raïssi, évidemment ne facilite évidemment pas les choses et chacun ne peut être que très attentif au cri d’alarme lancé par Amnesty International réclamant que la cour pénale internationale soit saisie des crimes commis par cette personne.
En tant que démocrate, républicaine, attachée à toutes ces valeurs universalistes, je ne peux donc que dire aux Iraniennes et aux Iraniens qui me font l’honneur de m’écouter aujourd’hui, combien je suis à leurs côtés, combien je les soutiens, combien je comprends leur lutte et combien je souhaite que les démocraties occidentales soient plus courageuses, dans l’expression de leurs principes lorsqu’il s’agit de parler de l’Iran.
L’Iran est un grand pays et on peut comprendre dans un univers géopolitique qui est incertain que certains dirigeants choisissent la prudence. La prudence certes est nécessaire mais elle ne conduit pas une politique et surtout elle ne permet pas d’affirmer la défense des valeurs qui sont celles de la démocratie, de la liberté, des droits des individus, de l’intégrité physique, de la liberté de choix.
Pour toutes ces raisons, je veux dire ici combien je pense important que les démocraties libérales, puisqu’aujourd’hui nous avons affaire aussi à des démocraties libérales, mais qu’au moins les libérales soient courageuses, affirment leurs valeurs parce que c’est non seulement ce que leurs peuples attendent mais c’est ce que les peuples qui se battent pour la liberté dans le monde attendent aussi.

Valentina Leskaj
Ancienne présidente du Parlement albanais, ancienne vice-présidente de la CEPA et ancienne ministre du travail.
C’est un plaisir pour moi de m’adresser à cette extraordinaire conférence internationale, avec un auditoire si intéressant et tant de personnes du monde entier. Cela témoigne du grand soutien à la Résistance et de l’engagement fort des organisateurs et de la direction de l’OMPI.
Les dernières élections présidentielles en Iran ont montré la détermination du régime des mollahs à continuer de la même manière, en utilisant des atrocités et l’injustice.
Mais je crois fermement que l’OMPI a transmis un message fort concernant les droits des femmes en tant que droits humains. Cette résistance a montré son respect pour les droits des femmes et la justice en choisissant d’avoir une femme, Madame Radjavi, comme dirigeante face au régime des mollahs.

Nicole Malliotakis
Membre républicaine de la chambre des Représentants des Etats-Unis
L’élection de Raïssi, quelqu’un qui fait l’objet de sanctions américaines, quelqu’un qui est responsable de la mort de milliers d’Iraniens qui ne faisaient que défendre leurs droits et leur liberté, est très inquiétante. Nous devons continuer à nous unir pour exiger que l’Iran organise des élections libres et équitables, qu’il libère les otages américains et qu’il améliore les droits humains. Nous continuons, en tant que membres de la commission des affaires étrangères, à plaider en ce sens.

Zamaswazi Dlamini- Mandela
Militante sud-africaine des droits humains et des droits des femmes, petite-fille de Nelson Mandela
C’est un plaisir et un honneur de m’adresser à vous aujourd’hui pour rester solidaire des femmes en Iran, dans leur lutte pour obtenir les droits humains fondamentaux et du genre.
Le régime iranien doit être tenu responsable par les Nations unies de ses crimes contre l’humanité. Il est temps de demander des comptes à Ebrahim Raïssi pour le massacre, en 1988, des partisans de l’OMPI et d’autres prisonniers politiques. L’heure n’est pas au silence et à l’inaction.
Nous demandons à la communauté internationale de condamner ces actes. Ils doivent soutenir le peuple iranien contre ce régime brutal. Nous devons reconnaître les femmes et les hommes courageux qui ont donné leur vie et tout ce qu’ils avaient contre le système. Le Conseil national de la Résistance iranienne, dirigé par sa présidente élue Maryam Radjavi, incarne l’opposition du peuple iranien au régime actuel.

Susana Medina
Juriste, présidente honoraire de la Fédération internationale des femmes de carrières juridiques – Argentine
La situation générale des droits humains en République islamique d’Iran, y compris les droits fondamentaux des femmes, est très préoccupante pour la communauté internationale. L’absence de mise en place d’un mécanisme conforme au droit international permettant de demander des comptes et d’obtenir réparation pour les violations commises dans le cadre des manifestations de novembre 2019, est emblématique.
Les manifestants, les défenseurs des droits humains, les avocats et les acteurs de la société civile continuent de faire l’objet d’actes d’intimidation, de détentions arbitraires et de poursuites pénales. Un grand nombre de ces victimes sont des femmes. La violation systématique de ces droits par l’État sont des crimes qui portent atteinte à la dignité et à la liberté, sont des crimes contre l’humanité, et nous devons le dénoncer devant la communauté internationale pour aider à construire un Iran libre, égalitaire, démocratique, non stéréotypé, non sexiste et respectueux des droits humains de tous, en particulier des femmes.

Zinat Mir-Hashemi
Rédactrice en chef de la publication Nabard-e Khalq, membre du comité central de l’organisation des fedayins du peuple, une organisation membre du CNRI.
La colère bouillonnante du peuple iranien est le résultat de ce que le régime a fait au cours des quatre dernières décennies. Il récolte ce qu’il a semé. Il a sacrifié tout ce que le peuple avait pour sa propre survie. Mais il n’a pas pu détruire l’espoir du peuple dans le changement et un meilleur avenir. Aujourd’hui, la résistance a des racines partout en Iran.
Le régime du guide suprême a tout détruit au cours des 42 dernières années. Il a tout brûlé pour la survie du régime. Mais une chose n’a pas pu être détruite, la résistance et l’espoir dans l’avenir pour la réalisation de la vie humaine.
La résistance organisée du peuple, qui a dit non au régime en place dès le premier jour, a planté les graines qui ont germé dans les soulèvements populaires, et l’on peut voir éclore partout ses fleurs. L’Organisation des Fedayines du peuple d’Iran est fière d’avoir dit NON à la dictature tout au long de ses 50 ans d’existence.
Le grand rassemblement pour un Iran libre, qui en est à son troisième jour, a été glorieux et réussi. Ce succès est dans l’intérêt de la résistance et du peuple. La conférence a présenté la détermination et la puissance de cette alternative.

Fawzia Nasiryar Guldarye
Députée afghane
En tant que musulmane, je suis très fière de voir que le Conseil national de la Résistance iranienne est dirigé par une femme musulmane et combattante, Mme Maryam Radjavi. Le statut éminent des femmes dans ce mouvement ne se retrouve dans aucun autre pays ni aucun mouvement musulman.
Pendant des années, les femmes et le peuple afghans ont été victimes d’un fondamentalisme oppressif. Les Iraniennes ont beaucoup souffert sous le régime clérical misogyne. Des milliers de nos sœurs en Iran ont été tuées pour avoir réclamé la liberté et la justice.
Les objectifs de liberté et de justice que vous poursuivez dans la Résistance iranienne sont les mêmes que les objectifs et les aspirations du peuple afghan, en particulier des Afghanes.
Je voudrais profiter de cette occasion pour déclarer mon soutien à Mme Radjavi et à son plan en dix points qui est une charte de liberté, de justice et d’égalité. Tous ces plans correspondent aux souhaits de notre peuple, et en particulier des femmes, en Afghanistan.
Mme Maryam Radjavi, les femmes d’Afghanistan vous soutiennent. Votre combat est juste. Le monde de l’ignorance, de l’esclavage et de la misogynie prendra fin.

Orjola Pampuri
Députée albanaise
Nous savons par expérience en Albanie que les dictateurs ne sont pas éternels. En Iran aussi, nous sommes heureux de voir que le vent du changement souffle pour la liberté.
Les activités de l’OMPI pour le renversement du régime gagnent du terrain. Nous sommes conscients que tant qu’il y aura un guide suprême qui n’a de pouvoir que grâce à la répression à l’intérieur et qui prône le terrorisme à l’extérieur, le monde ne connaitra pas un Iran libre.
Nous sommes donc unis au sein du Parlement albanais pour soutenir votre objectif et vos efforts visant à apporter la liberté et la démocratie en Iran sous la grande direction de Madame Radjavi.

Theresa Payton
Directrice de l’information de la Maison Blanche (CIO) (2006-2008)
J’espère sincèrement que vous parviendrez un jour à instaurer une république démocratique avec l’égalité des genres. Le régime a affecté un grand nombre de personnes pour influencer les pages de la plupart des espaces sur Internet. Le gouvernement utilise de manière magistrale des plateformes telles que Wikipédia, de faux comptes sur les médias sociaux et mène des campagnes de manipulation sophistiquées sur le Net pour réprimer les Iraniens.
Le gouvernement iranien est un danger non seulement pour le peuple iranien mais aussi pour toutes les démocraties du monde. C’est notre appel à l’action. Le monde doit se rassembler et se consacrer à une nouvelle approche audacieuse pour la liberté du peuple iranien.
Première étape : nous avons besoin d’une stratégie globale à travers tous les pays qui travaillent avec les gouvernements et le secteur privé pour permettre aux Iraniens de parvenir à une République d’Iran libre et démocratique.
Deuxième étape : nous devons faire en sorte que le peuple iranien puisse partager en temps réel les menaces pouvant avoir un impact sur ses manifestations contre le régime et ses appels à la démocratie.
Troisième étape : nous devons continuer à fournir un soutien financier et des conseils d’experts aux médias traditionnels et aux campagnes d’influence sur les médias sociaux afin de soutenir la liberté, l’honnêteté et la transparence pour le peuple iranien.

Stefania Pezzopane
Députée italienne
Nous continuerons à insister sur le fait que nos relations avec l’Iran doivent être conditionnées à l’amélioration des droits humains. Il s’agit d’une priorité. Nous ne devons pas renoncer à nos convictions. Et l’UE ne doit pas accepter d’avoir quelqu’un comme le président actuel comme point de référence pour l’Iran. Nous continuerons à faire de notre mieux pour que le peuple courageux d’Iran sache qu’il n’est pas seul.
Vous êtes confrontés à un régime autoritaire misogyne qui s’aggrave chaque jour et qui est contraire aux droits humains. Il y a eu des arrestations, des tortures et une grave répression, y compris contre les femmes et les enfants. Mais grâce à notre expérience, nous savons que les dictateurs ne sont pas éternels et que lorsque le peuple relève la tête et décide d’être le maître de son avenir, le pouvoir d’une nation est de beaucoup le plus fort.

Jeanne Shaheen
Sénatrice des Etats-Unis
Le processus électoral a été faussé en faveur du candidat du régime et au détriment du peuple iranien. Malgré cela, le peuple iranien continue de militer pour un Iran démocratique, laïc et pacifique. Les États-Unis et la communauté internationale soutiennent vos efforts. Les droits humains sont depuis longtemps un pilier de la politique étrangère américaine. Alors que nous continuons à nous engager avec l’Iran, les droits humains doivent être un élément essentiel de l’approche américaine.

Judy Sgro
Députée canadienne et Ministre de la Citoyenneté et de l’Immigration (2003-2005) –
L’arrivée au pouvoir d’Ebrahim Raïssi a suscité une condamnation internationale pour les crimes contre l’humanité qu’il a commis au cours des 40 dernières années, les titres des journaux le qualifiant de “boucher” et de “meurtrier de masse”.
Ce qui me frappe le plus dans ce simulacre d’élection, c’est le boycott massif des diverses couches de la société iranienne qui, dans des centaines et des milliers de messages en ligne, ont déclaré que leur vote visait à renverser ce régime tyrannique.
Nous avons également eu notre part des atrocités commises par ce régime tyrannique, notamment la destruction du vol 752 par des missiles des pasdarans, tuant les 176 personnes à bord, dont des dizaines de Canadiens.
Je crois que la résilience et l’engagement des habitants d’Achraf 3 pour un Iran libre et démocratique pendant ces moments difficiles inimaginables, alors qu’ils étaient constamment attaqués par des roquettes du régime iranien, ont finalement payé.
Je crois fermement que le plan en dix points de Mme Radjavi pour l’Iran est à la fois pratique et tout à fait réalisable. Comme beaucoup d’unités de résistance en Iran qui ont déclaré être prêtes pour le changement, je déclare également que je suis prête, comme vous dites, “hazer”, pour ce changement bienvenu et à portée de main.

Rita Süssmuth
Présidente du Bundestag allemand (1988-1998), ancienne ministre fédérale
Le régime se dérobe à des changements pourtant si urgents et indispensables pour le peuple. Mais il existe des alternatives. Oui, il y a une résistance et il y a un nouveau départ. Il y a le courage que la grande organisation de la Présidente Maryam Radjavi a développé avec son plan en dix points.
Vous devez pouvoir vivre dans un monde où vous pourrez librement développer et façonner votre vie, et cela ne sera possible que si nous soutenons une telle alternative.
Maryam Radjavi se bat avec toute une série de femmes émancipées. Les femmes ne sont pas seulement la force du changement mais aussi la force qui construit l’avenir. Les femmes sont fortes et vivent de manière responsable, et cela appartient à l’avenir de l’Iran.

Aude de Thuin
Femmes d’affaires, fondatrice et présidente de Women in Africa
La récente élection en Iran a donné le pire des résultats. Et bien sûr, la pire chose s’était produite dans le passé avec la même personne. Comment un pays, un régime qui a assassiné des femmes, et même des jeunes femmes enceintes, face à un monde qui ne montre aucune réaction, peut-il mettre en place un président qui a violé les droits de l’homme ?
La communauté internationale doit condamner cette situation et nous ne pouvons pas rester indifférents simplement parce que cela n’arrive pas à nos voisins. Si nous ne faisons pas attention, et si nous les laissons faire tout ce qu’ils veulent sans montrer de réaction, ces crimes continueront dans un pays où les femmes ont un rôle très important. Les femmes iraniennes sont courageuses.
Il est maintenant temps d’agir. En notre nom à tous, femmes et citoyens du monde, nous devons accompagner Mme Radjavi dans son combat. Nous ne devons pas fermer les yeux.

Baroness Sandy Verma
Membre de la chambre des Lords britannique et ancienne sous-secrétaire d’État parlementaire au développement international
Vous pouvez voir qu’il y a vraiment une alternative démocratique qui a un plan ainsi qu’un soutien international populaire pour fournir au peuple d’Iran une feuille de route viable afin d’établir une république libre, démocratique et laïque qui sortira l’Iran de l’obscurité pour trouver sa place légitime parmi les nations libres du monde.
Ce mouvement de protestation est vivant, bien portant et fort, comme en témoigne le fait que la majorité du peuple iranien a répondu à l’appel du CNRI et de Madame Radjavi, la présidente élue, à boycotter le simulacre d’élection présidentielle du régime.
Madame Radjavi, permettez-moi de promettre avec mes collègues qu’au Parlement britannique, tous partis confondus, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous assurer de traduire Ebrahim Raïssi en justice et de lui faire payer ses crimes contre l’humanité.

Theresa Villiers
Députée britannique, Secrétaire d’État à l’environnement, à l’alimentation et aux affaires rurales (2019-2020), ancienne secrétaire d’État à l’Irlande du Nord – UK
La promotion d’Ebrahim Raïssi à la présidence après un simulacre d’élection montre que le régime n’a pas l’intention de modifier son approche antagoniste de la communauté internationale. Je crains que sa nomination ne fasse qu’aggraver la situation des droits humains.
L’énorme participation à cette conférence en ligne montre une fois de plus qu’il y a des dizaines de milliers d’Iraniens qui veulent un avenir meilleur pour leur pays, où l’on respecte l’État de droit, l’égalité entre les femmes et les hommes et les droits humains. Un avenir fondé sur les principes de liberté, de démocratie et d’égalité, comme l’a souligné Mme Radjavi dans son discours d’aujourd’hui. Je me tiendrai aux côtés de tous ceux qui souhaitent un avenir démocratique et libre pour l’Iran, et je continuerai à plaider pour les droits humains, le respect de l’État de droit, la démocratie et la justice pour que l’Iran soit libre.

Frances Townsend
Conseillère du président des États-Unis pour la sécurité intérieure (2004-2007)
Le régime actuel n’a aucun intérêt pour une réforme significative qui l’écarterait nécessairement du pouvoir.
Alors que le monde dialogue avec l’Iran sur son programme d’armes nucléaires, les nombreuses autres activités malveillantes du régime ne doivent pas être ignorées.
Le simulacre d’élection d’Ebrahim Raïssi rappelle aux gouvernements d’Europe et des États-Unis que faire des concessions à ce régime, sous quelque prétexte que ce soit, est contre-productif. Raïssi est un violeur en série des droits humains fondamentaux qui devrait être jugé et faire l’objet d’une enquête pour ses crimes contre l’humanité.
Le plan en dix points de Mme Radjavi pour l’avenir de l’Iran reste un cadre solide pour une future république démocratique. Il existe une alternative viable à la situation actuelle, et nous ne devons pas l’oublier.
Je ne me détournerai jamais d’un combat que je sais pouvoir gagner, et je soutiendrai l’OMPI, le CNRI, et les efforts continus pour faire respecter les droits humains en Iran et dans le monde.

Els Van Hoof
Députée belge, Présidente de la commission des Affaires étrangères
La discrimination à l’égard des femmes est ancrée dans la législation et la pratique iraniennes. La situation a encore empiré pendant la pandémie.
L’Iran se situe au bas de l’indice mondial de l’écart entre les sexes établi par le Forum économique mondial et a même perdu dix places en deux ans. Seuls cinq pour cent des parlementaires iraniens sont des femmes. Seuls trois pour cent des 27 millions de femmes ont un emploi. Le revenu des femmes iraniennes ne représente que 18 % de celui des hommes. Les femmes sont constamment victimes de discriminations dans leur vie quotidienne.
J’espère sincèrement que les choses vont changer. Cependant, avec l’élection du conservateur Ebrahim Raïssi, nous ne devons pas être naïfs. Je pense que notre gouvernement en Belgique ainsi que l’UE devraient jouer un rôle plus actif en soutenant la lutte du peuple iranien pour ses droits. Toutes les relations avec l’Iran doivent être conditionnées à l’amélioration des droits humains et des droits des femmes.

Michèle de Vaucouleurs
Députée française, présidente du Comité parlementaire pour un Iran démocratique,
Avec mes collègues, nous sommes heureux aujourd’hui de participer à ce grand rassemblement international à un moment politique charnière pour le peuple iranien ainsi que pour les relations internationales que nous entretenons avec l’Iran, aux côtés de mes collègues parlementaires de différents pays. Nous sommes réunis en solidarité avec la cause de la démocratie en Iran, autour de la présidente Maryam Radjavi, que nous saluons ici avec mes collègues du CPD.
Notre comité est engagé pour la défense des droits humains et l’avènement d’une vraie démocratie en Iran au lieu de la théocratie despotique qui règne dans ce pays. Il soutient aussi la lutte contre le terrorisme, qui est un objectif majeur de notre gouvernement dans ces domaines. Nous sommes fiers d’avoir pu attirer l’attention des plus hautes autorités de notre pays sur les agissements terroristes du régime iranien en France, tels que l’attentat déjoué de Villepinte et sur la répression impitoyable de ce régime à l’encontre de son peuple.
Dans l’un comme dans l’autre de ces domaines, nous attendons des mesures appropriées de notre gouvernement, d’autant plus que les récentes élections en Iran ont confirmé le durcissement du pouvoir, mettant fin à toute illusion réformiste. La nomination à la tête du pays d’un homme connu particulièrement pour son rôle dans le massacre de plus de 30 000 prisonniers politiques en Iran en 1988, qualifiée comme crime contre l’humanité par des experts de l’ONU, n’est pas un événement que le CPD peut taire tant il est lourd de conséquences.

Veronika Vrecionova
Europdéputée de la république tchèque
Vous vous êtes battus pendant 40 ans pour faire de l’Iran un endroit où il fera bon vivre. Pour que la liberté ne soit pas seulement un rêve, mais une réalité quotidienne pour le peuple iranien.
La récente élection présidentielle a confirmé une opposition croissante au régime actuel. Depuis trois ans, nous assistons à des manifestations répétées contre le régime en place. Et nous observons également les terribles réactions du pouvoir d’État.
Je tiens à vous assurer que le Parlement européen et moi-même ne fermerons pas les yeux sur ces horreurs. Nous rappellerons constamment ces atrocités, et nous penserons aussi à ceux qui sont emprisonnés pour leurs opinions politiques.

Rama Yade
Ancienne secrétaire d’Etat française aux droits humains (2007-2009)
L’Iran officiel, elle, ne change pas. Un président désigné a remplacé un autre président désigné. Les mêmes cercles. Et le peuple iranien, lui, semble crier dans le vide. « Business as usual », on reprend les négociations sur le nucléaire. On ne réagit pas davantage à la désignation du nouveau président iranien.
Il faut se demander pourquoi ni le ton, ni la politique à l’égard de l’Iran semblent ne jamais changer. Je pense que la communauté internationale n’est pas naïve à l’égard de l’Iran. Elle n’ignore rien des violations des droits de l’homme. Elle sait tout du massacre de 1988. Amnesty international dit tout, chaque jour, et Amnesty a son siège à Londres.
Il faut circuler dans les allées de l’exposition Achraf 3 et voir les visages graves des fondateurs de l’Iran, croiser le regard de Radjavi, avoir le tournis devant les portraits de centaines de jeunes, de femmes, de sportifs assassinés par le régime. Être bouleversé devant les photos de dizaines de fosses communes. Reculer devant les photos glaçantes du massacre d’Achraf en Irak. Un massacre jusque dans les hôpitaux.
Il faut aussi comprendre le prix élevé qu’ont payé ces combattants de la liberté. Voilà Achraf 3, trois lieux de mémoire et d’espérance. Témoignage vivant de ce qu’est la répression et de la foi en l’avenir.
Aujourd’hui, cette violence se poursuit – et comme je le dis souvent au sujet des combattants de la liberté – les Iraniens sont fatigués de se battre seuls. Si nous ne réagissons pas, les héros de la Résistance qui ont payé tellement fort le prix de leur engagement, seront isolés.
Je ne crois pas non plus que la communauté internationale soit ignorante de l’existence d’une opposition crédible. Tout le monde connaît les Moudjahidine du Peuple, avec ses rassemblements géants dans toutes les capitales du monde et des milliers de participants.
On connaît vos sacrifices. On connaît le prix élevé que vous avez payé pour un Iran libre et que vous continuez à payer. On connaît votre programme « Égalité homme-femme ». On connaît votre programme de séparation de l’Église et de l’État…
On a vu Achraf 3, cette cité bâtie en moins de deux ans, à partir de rien. Des hôtels, des maisons, des hôpitaux, des écoles, des boulangeries, au milieu de nulle part, à 40 minutes de Tirana et de la côte adriatique. C’est une ville qui s’érige désormais, ce qui était un champ de boue il y a seulement quelques mois.
Elle a vu le peuple aussi, sortir des maisons… ces printemps perses. Il y en a tous les jours. Il fallait voir comment le monde, la communauté internationale, a été pris de court devant les appels à la fin de la dictature qui se répandait dans les tréfonds du pays. Ce n’est pas que le monde ou la communauté internationale ne le savait pas. Elle n’a juste pas voulu croire. Elle n’a pas voulu voir.
Puissions-nous être plus nombreux, plus déterminés pour conduire cet indispensable changement, en soutenant le désir du peuple iranien pour le changement de régime et l’instauration d’une république laïque fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, l’égalité des genres et la liberté d’expression. Il en va de la morale et de la sécurité.

Khadija Al-Zumi
Sénatrice marocaine
Je respecte et soutiens Maryam Radjavi. Elle a défié la dictature. Elle défend la démocratie. Nous devons la chérir en tant que femmes dans le monde. Vous êtes un modèle qui montre que les femmes n’accepteront rien de moins que la justice, la dignité, la liberté et la démocratie.
Défendre la démocratie est une grande responsabilité sur nos épaules. Nous soutenons Madame Radjavi. Nous savons que le chemin de la liberté est semé d’obstacles. Mais ceux qui persistent, sont toujours victorieux.
Je demande à Dieu de vous aider, de vous guider et de vous faire triompher au plutôt.
Orateurs éminents qui se sont adressés au Sommet mondial pour un Iran libre 2021
Premier jour
Janez Janša, Premier ministre slovène ; Mike Pompeo, secrétaire d’État américain jusqu’en 2021 ; Donna Brazile, présidente par intérim du parti démocrate américain (2016-2017) ; Stephen Harper, Premier ministre canadien (2006-2015) ; Franco Frattini, ministre italien des Affaires étrangères (2008-2011) ; John Bercow, président de la Chambre des communes (2009-2019) ; Pandeli Majko, ancien premier ministre de l’Albanie ; des dizaines de sénateurs et de députés américains de premier plan des partis démocrate et républicain, notamment les sénateurs Robert Menendez, Ted Cruz, Roy Blunt, Ben Cardin, Jeanne Shaheen, Cory Booker, Thom Tillis, John Cornyn, Maggie Hassan, Joni Ernst et Rick Scott, et les députés Kevin McCarthy, Hakeem Jeffries, Brad Sherman, Tom McClintock, Joe Wilson, Dean Phillips, Steve Cohen, Sheila Jackson Lee, Brian Fitzpatrick, Judy Chu, Scott Perry, Don Bacon, Gus Bilirakis, Angie Craig, Brad Schneider, Tom Emmer, French Hill, Pete Sessions, Raul Ruiz, Nicole Malliotakis; Patrick Kennedy, député (1995-2011); Kelly Ayotte, ancienne sénatrice et le 27ème procureur général du New Hampshire; Martin Luther King III, célèbre militant des droits de l’homme et fils du défunt leader des droits civiques Martin Luther King, le sénateur Doug Jones d’Alabama; Gary Locke, 36e secrétaire d’État américain au commerce ; le général James Jones, conseiller du président Obama pour la sécurité nationale ; Bill Ritter, gouverneur du Colorado (2007-2011); Stephen Bullock, gouverneur du Montana (2013-2021); Philip Bredesen, gouverneur du Tennessee (2003-2011); Tim Broas, ambassadeur des États-Unis aux Pays-Bas jusqu’à 2016; l’ambassadeur Mitchell Reiss, ancien directeur de la planification des politiques du département d’État américain et envoyé spécial pour l’Irlande du Nord ; Liam Fox, Secrétaire d’État britannique à la défense (2010 – 2011); Theresa Villiers, députée britannique, Secrétaire d’État pour l’Irlande du Nord (2012-2016); Michèle Alliot-Marie, Ministre française des Affaires étrangères, de la Défense, de la Justice et de l’Intérieur (2002-2011); Bernard Kouchner, ministre français des Affaires étrangères (2007-2010); Giulio Terzi, Ministre italien des affaires étrangères (2011-2013); Gérard Longuet, ministre français des Affaires étrangères et des anciens combattants (2011–2012); Lulzim Basha, président du parti démocrate albanais ; Fatmir Mediu, ancien ministre de la défense et leader du parti républicain d’Albanie.
Deuxième jour
Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien ; John Perry, ancien ministre irlandais des petites entreprises ; Kimo Sassi, ancien ministre finlandais du commerce extérieur ; Edvard Sólnes, ancien ministre islandais de l’environnement ; Uffe Elbæk, ancien ministre danois de la culture ; Alain Vivien, ancien secrétaire d’État français aux affaires étrangères ; Azzam al-Ahmad, représentant de l’Organisation de libération de la Palestine ; Ashraf Rifi, ancien ministre libanais de la justice ; Ahmad Fatfat, ministre libanais de l’intérieur (2006) ; Saleh Al-Qallab, ancien ministre jordanien de l’information ; Hatam al-Asr Ali, ministre soudanais du commerce ; Riyadh Yassin, ancien ministre des affaires étrangères du Yémen ; Bassam al-Omoush, ancien ministre jordanien et ambassadeur à Téhéran ; Tariq Mehdi Abdul-Tawab, ancien chef d’état-major de l’armée de l’air, membre du Conseil suprême des forces armées d’Égypte ; Rita Süssmuth, présidente du Bundestag allemand (1988-1998) ; Martin Pazelt, député allemand ; Christoph de Vreis, député allemand ; Lucio Malan, sénateur italien; Antonio Tasso, député italien ; Stefania Pezzopane, députée italienne ; Lars Rise, ancien député norvégien ; Magnus Oscarsson, député suédois ; Geir Sigbjørn Toskedal, membre de la commission des affaires étrangères du Parlement norvégien ; Alejo Vidal Quadras, ancien vice-président du Parlement européen (1999-2014) et président du International Committee In Serach of Justice (ISJ) ; Struan Stevenson, ancien député européen et président de la délégation du PE pour les relations avec l’Irak ; Paulo Casaca, ancien député européen du Portugal et président de l’association de coopération internationale ARCHumankind ; Antonio López-Istúriz White, député européen et secrétaire général du Parti populaire européen ; Radoslaw Sikorski, député européen de Pologne, ministre des affaires étrangères (2007-2014), ministre de la défense (2005-2007) ; Anna Fotyga, députée européene de Pologne, secrétaire générale du parti ECR, ministre des affaires étrangères (2006-2007) ; Javier Zarzalejos, député européen d’Espagne, ancien secrétaire général du cabinet du Premier ministre espagnol (1996-2004) ; Milan Zver, député européen de Slovénie, ministre de l’éducation et des sports (2004-2008) ; Petras Auštrevičius, député européen, membre de la commission des affaires étrangères, président de la délégation du PE pour les relations avec l’Afghanistan ; Franck Bogovič, député européen de Slovénie, et vice-président de la délégation du PE de la commission parlementaire de stabilisation et d’association UE-Serbie, ancien ministre de l’environnement et de l’agriculture de Slovénie ; Zamaswazi Dlamini-Mandela, défenseure des droits humains et petite-fille de Nelson Mandela ; la baronne Betty Boothroyd, présidente de la Chambre des communes du Royaume-Uni (1992-2000) ; la baronne Verma, ancienne sous-secrétaire parlementaire du ministère du Développement international ; Matthew Offord, député britannique ; David Jones, député britannique, secrétaire d’État pour le Pays de Galles (2012-2014) et ministre du Brexit (2016-2017) ; Sir David Amess, député et co-président du Comité parlementaire britannique pour la liberté en Iran ; Steve McCabe, député britannique ; Bob Blackman, député britannique ; les députés français Philippe Gosselin, Michèle de Vaucouleurs, Hervé Saulignac, André Chassaigne, Yannick Favennec ; Jean-François Legaret, conseiller régional et ancien maire de Paris 1er ; Jean-Pierre Muller, conseiller régional et ancien maire de Magny-en-Vexin ; Raffaele Fitto, député européen d’Italie et ancien ministre des relations avec les régions d’Italie (2008-2011) ; Edmond Spaho, député et chef de la faction parlementaire du Parti démocratique d’Albanie, et ancien ministre du tourisme ; Elona Gjebrea, député et secrétaire de la commission des relations extérieures, ancienne vice-ministre de l’intérieur d’Albanie ; Namik Kopliku, ancien député albanais ; Orjola Pampuri, députée albanaise ; Klevis Baliu, député albanais ; Aude de Thuin, femme d’affaires française, fondatrice et présidente de Women in Africa ;Valentina Leskaj, ancienne présidente du Parlement albanais, ancienne ministre du travail et ancienne vice-présidente de l’ECPA ; Dominique Attias, présidente de la Fédération des barreaux européens, ancienne vice-bâtonnière de Paris et première femme à occuper ce poste ; Ranjana Kumari, directrice du Centre for Social Research (Inde), spécialiste de l’égalité des genres aux Nations unies et l’une des 100 personnes les plus influentes en matière de politique d’égalité des sexes pour 2020 ; Susana Medina, juriste, présidente honoraire de la Fédération internationale des femmes de carrières juridiques – Argentine ; Laurence Fehlmann Rielle, membre du Parlement fédéral suisse et présidente de la commission judiciaire ; Els van Hoof, députée belge, présidente de la commission des affaires étrangères ; le sénateur. Mark Demesmaeker de Belgique ; Luis Leite Ramos, député du Portugal ; James Bezan, député du Canada ; Candice Bergen, députée et vice-présidente du Parti conservateur du Canada ; Eric Abetz, président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des affaires juridiques du Parlement fédéral d’Australie ; Rob Mitcheal, député principal et vice-président du Parlement fédéral d’Australie et vice-président du Parti travailliste ; Fawzia Nasiryar Guldarye, députée d’Afghanistan ; Aiham Alsammarae, ancien ministre de l’électricité d’Irak ; la sénatrice Khadija Al-Zumi du Maroc ; Mohammad Amin Al-Shakhari, ancien ministre de l’industrie de Tunisie ; Mohammad Al-Homairi, député du Yémen ; Ata Ebdah, député de Jordanie ; Ahmad Jarallah, rédacteur en chef du journal Assiayssa, Koweït ; Abdusalam Horma, député de Mauritanie ; Saber Rostam Khanli, député d’Azerbaïdjan.
3e jour
Matteo Rentzi, Premier ministre italien (2014-2016) ; Guy Verhofstadt, député européen et Premier ministre belge (1999 – 2009) ; Enda Kenny, Premier ministre irlandais (2011 – 2017) ; Carlo Cottarelli, économiste italien et ancien directeur au FMI, Premier ministre intérimaire d’Italie (2018) ; Frederic Reinfeldt, Premier ministre suédois (2006 à 2014) ; Petre Roman, Premier ministre roumain (1989-1991) ; et des partisans éminents de la Résistance iranienne : Ingrid Betancourt, ancienne sénatrice et candidate à la présidence de Colombie ; Rudy Giuliani, ancien maire de New York ; John Bolton, conseiller à la sécurité nationale des États-Unis (2018-2019) ; le sénateur Joseph Lieberman, membre du Sénat américain (1989-2013) et candidat à la présidence en 2000 ; le sénateur Robert Torricelli, le juge Michael Mukasey, ancien ministre de la justice des États-Unis ; Louis Freeh, ancien directeur du FBI ; l’ambassadeur Robert Joseph, sous-secrétaire d’État américain pour le contrôle de l’armement et de la sécurité internationale (2005-2007) ; Marc Ginsberg, ambassadeur des États-Unis au Maroc (1994-1998) ; l’ambassadeur Lincoln Bloomfield Jr, secrétaire d’État adjoint aux affaires politico-militaires (2001-2005) ; Frances Townsend, conseillère en sécurité intérieure du président des États-Unis (2004 – 2007) ; Theresa Payton, ancienne directrice de l’information de la Maison-Blanche (2006-2008) ; John Baird, ministre des Affaires étrangères du Canada (2011-2015) ; Tony Clement, président du Conseil du Trésor du Canada (2011-2015), ministre de l’Industrie (2008-2011), ministre de la Santé (2006-2008) ; Wayne Easter, secrétaire parlementaire du ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada (2004-2006) ; Judy Sgro, ministre de la citoyenneté et de l’immigration (2003-2005) ; Rama Yade, secrétaire d’Etat française aux droits de l’homme (2007-2009) ; Corinne Lepage, ancienne ministre française de l’environnement (1995-1997) ; Timo Soini vice-premier ministre de Finlande (2015-2017) et ministre des affaires étrangères (2015-2019) ; Audronius Ažubalis, ministre lituanien des affaires étrangères (2010-2012) ; Eduard Kukan, ministre slovaque des affaires étrangères (1998-2006) ; Tom Kitt, secrétaire d’État irlandais (2002-2004) ; Lucinda Creighton, ministre d’État aux affaires européennes (2011-2013) ; Lord Henry Bellingham, sous-secrétaire d’État au ministère britannique des affaires étrangères et du Commonwealth (2010-2012) ; Alexandr Vondra, député européen, ministre de la défense (2010-2012) et vice-premier ministre (2007-2009) de la République tchèque ; Michał Kamiński, ancien vice-président du Sénat polonais et secrétaire aux relations avec les médias à la chancellerie du président (2007-2009) ; Ryszard Kalisz, ministre de l’Intérieur et de l’Administration (2004-2005) ; Tritan Shehu, ministre des Affaires étrangères d’Albanie (1996-1997) ; Klajda Gjusha, ministre de l’Intégration européenne de l’Albanie (2017) ; Mimi Kodheli, ministre de la Défense (2013-2017) et actuelle présidente de la commission des Affaires étrangères au Parlement albanais ; des commandants militaires américains de haut rang, dont le général James Conway, le général Jack Keane et le général Charles Wald ; James Woolsey, ancien directeur de la CIA (1993-1995), Mario Diaz-Balart, membre du Congrès américain ; Harry Reid, sénateur américain, chef de la majorité au Sénat (2007-2015) et chef de la minorité (2015-2017) ; Mary Landrieu, sénatrice américaine, présidente de la commission sénatoriale de l’énergie (1997-2015) ; Nathan Sales, sous-secrétaire d’État américain à la sécurité civile, à la démocratie et aux droits de l’homme (2017-2021) ; le sénateur américain John Boozman, membre de la commission sénatoriale de l’agriculture, et des personnalités politiques de premier plan, telles que Adrianus Melkert, ancien représentant de la MANUI en Irak et ancien dirigeant du parti travailliste néerlandais, Garry Kasparov, grand maître d’échecs russe, et Gilbert Mitterrand, président de la Fondation France Libertés.
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