CNRI Femmes – Dans un communiqué publié le 24 juillet, les mères de parc Laleh ont réitéré leur demande d’abolition de la peine de mort et de libération de tous les prisonniers politiques et de conscience en Iran.
Cette déclaration dit notamment :
Les responsables du régime iranien ont pu consolider les piliers de leur régime sanglant au cours des premières années de leur arrivée au pouvoir par une répression généralisée, des intimidations, des arrestations, des tortures, l’exécution et l’assassinat de leurs opposants.
La question est de savoir s’ils sont en situation de survivre aux conditions critiques d’aujourd’hui par de nouvelles arrestations et détentions, la torture et la terreur, l’exécution et l’assassinat d’opposants en Iran et à l’étranger, et en détruisant les tombes anonymes des victimes du massacre de 1988 ? Il ne fait aucun doute qu’ils ne seront pas en mesure de le faire.
Les responsables du régime iranien doivent être particulièrement stupides s’ils ne comprennent pas que la situation est très différente aujourd’hui des premières années de leur pouvoir et qu’ils ne peuvent pas faire taire et renvoyer chez eux les affamés excédés par l’injustice et la discrimination et qui aspirent à la liberté, en utilisant la répression, le mensonge et un climat de terreur. Plus ils arrêtent, torturent et tuent et plus ils harcèlent et humilient les gens, plus les secteurs de la société rejoindront les protestations avec de nouvelles revendications. Cela a été clairement démontré lors de l’éruption du soulèvement de décembre-janvier dernier.
Nous, les mères du parc Laleh, réitérons une fois de plus notre juste revendication de l’abolition de la peine de mort, de la libération de tous les prisonniers politiques et prisonniers d’opinion, et de la poursuite des auteurs et commanditaires de tous les crimes commis sous la République islamique.
Nous sommes une petite partie de l’Appel à la justice du peuple iranien. Nous les accompagnerons et un jour, nous reprendrons nos droits et construirons un monde humain, sans discrimination, ni injustice ni répression des libertés.