La 81e semaine de la campagne « Non aux exécutions du mardi » a été marquée par des grèves de la faim de prisonniers dans 49 prisons et par une forte présence de familles protestant contre la vague d’exécutions.
Le mardi 12 août 2025, la 81e semaine consécutive de la campagne « Non aux exécutions du mardi » s’est tenue avec la participation de prisonniers dans 49 prisons à travers l’Iran. Ce jour-là, les détenus ont entamé une grève de la faim pour protester contre l’escalade des exécutions dans le pays.
Dans leur déclaration de cette semaine, les organisateurs de la campagne « Non aux exécutions du mardi » ont mis en garde contre la hausse alarmante des exécutions et ont appelé les familles des condamnés à mort à rendre publiques les affaires de leurs enfants et proches, ainsi qu’à organiser des rassemblements de protestation afin de renforcer la voix collective contre la peine capitale.

Les familles : en première ligne de la résistance contre l’exécution
Une fois encore, les familles de prisonniers politiques condamnés à mort ont joué un rôle de premier plan dans cette campagne. Mères, pères et conjoints — malgré les menaces sécuritaires et les difficultés économiques — se sont tenus en première ligne des protestations.
Parmi elles se trouvait la mère d’Akbar Daneshvarkar qui, malgré la maladie et son grand âge, a participé aux manifestations aux côtés de son mari souffrant. Tenant la photo de son fils et une pancarte proclamant « Libérez les prisonniers politiques », elle a exprimé sa solidarité avec le mouvement.
Les familles d’autres prisonniers, dont Vahid Bani-Amerian et Pouya Ghobadi, étaient également présentes lors de récents rassemblements. Arborant des pancartes où l’on pouvait lire « Non aux exécutions », « Libérez les prisonniers » et « Soutenez la campagne Non aux exécutions du mardi », elles ont réaffirmé leur détermination à poursuivre ce mouvement de protestation.
