Parvin Ghadyani, une chrétienne convertie, est détenue depuis plus de 3 mois et reste dans un état d’incertitude juridique à la prison de Kachouii à Karadj.
L’arrestation de Parvin Ghadyani a eu lieu au début du mois de janvier de l’année dernière, par les forces de sécurité. Après avoir subi une période d’interrogatoire dans un centre de détention de sécurité à Karadj, elle a été transférée à la prison de Kachouii.
La raison invoquée pour son arrestation était son implication dans la promotion du christianisme.
Bien que le christianisme soit officiellement reconnu comme une religion minoritaire par la Constitution du régime iranien, les agences de sécurité iraniennes traitent la conversion des musulmans au christianisme avec une sensibilité particulière et réagissent souvent par des mesures sévères et punitives.
Ce traitement est en contradiction flagrante avec l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’homme et l’article 18 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui affirment tous deux le droit de tout individu à la liberté de pensée, de conscience et de religion – y compris la liberté de changer de religion ou de conviction et de la manifester, seul ou en commun, publiquement ou en privé.
Le maintien en détention et l’absence de procédure légale régulière dans le cas de Parvin Ghadyani mettent en lumière un autre exemple des violations constantes des droits de l’homme fondamentaux par le régime iranien.