Crise du personnel infirmier en Iran : Malgré les immenses ressources naturelles de l’Iran, pétrole, gaz et richesse humaine, le régime au pouvoir continue d’orienter la richesse nationale non pas vers l’amélioration de la vie des citoyens ni le soutien de sa main-d’œuvre, mais vers la répression, l’exportation du terrorisme et l’alimentation des conflits régionaux. Ces politiques ont directement conduit à la dégradation des institutions vitales du pays, en particulier du système de santé.
Récemment, Abbas Abdi, vice-ministre de la Santé chargé des affaires infirmières, a reconnu publiquement à la télévision d’État la grave crise des ressources humaines dans le secteur infirmier. Selon lui, au cours de la seule dernière année, 570 infirmiers et infirmières iraniens ont émigré, tandis que 1 950 autres ont quitté la profession en raison des conditions de travail éprouvantes, des salaires dérisoires et de la précarité de l’emploi. Ainsi, le ministère de la Santé a perdu environ 2 500 infirmiers durant l’année persane 1403 (mars 2024 – mars 2025) (eghtesadnews.com, asriran.com, donya-e-eqtesad.com, 27 octobre 2025).

Abdi a ajouté que ces chiffres s’ajoutent à la retraite de près de 1 900 infirmiers au cours de la même période. Il a admis que les décideurs politiques continuent d’ignorer cette situation, la considérant comme un « coût caché », alors qu’« il s’agit du problème central du système de santé ».
Cette rare confession révèle l’ampleur d’une catastrophe bien plus profonde : un régime qui pousse ses professionnels les plus essentiels à l’exil ou à la démission, par négligence et exploitation systématiques. Les infirmiers, autrefois en première ligne pour sauver des vies, sont désormais les victimes de l’injustice, de la pauvreté et des politiques anti-populaires du régime.
Les experts avertissent que cet exode continu du personnel infirmier entraînera l’effondrement progressif du système de santé iranien, pilier de la santé publique, qui s’effondre désormais sous le poids de la corruption, de l’indifférence et du départ massif des professionnels qualifiés.
 
			 
    	 
			




















