Paris, le 22 février 2025 – La conférence de la Journée mondiale de la femme, organisée par la Commission des femmes du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI), a rassemblé d’éminentes dirigeantes politiques, des militantes des droits de l’homme et des avocates de plus de 80 pays. L’événement a servi de plateforme pour souligner le rôle crucial des femmes dans la lutte contre l’oppression et la promotion de la démocratie, avec un accent particulier sur le mouvement de résistance iranien.
L’oratrice principale était Mme Maryam Radjavi, qui a déclaré que la chute du régime iranien était imminente, soulignant que les femmes étaient au premier plan de cette lutte. Elle a réitéré sa vision d’un Iran démocratique fondé sur l’égalité des sexes et la liberté : « Non au hijab obligatoire, non à la religion obligatoire et non à la gouvernance obligatoire.
Des délégations de femmes et de jeunes iraniens ont également participé à l’événement, renouvelant leur engagement à poursuivre leur lutte pour un changement de régime en Iran.

Thèmes clés et discussions
L’événement a débuté par les remarques de Mme Sarvnaz Chitsaz, présidente de la commission des femmes du CNRI. La conférence a souligné la résilience des femmes iraniennes dans leur lutte contre la dictature théocratique. D’éminentes oratrices ont exprimé leur soutien indéfectible au peuple iranien et ont condamné l’oppression systématique des femmes sous le régime iranien. Les discussions ont tourné autour de trois thèmes principaux :

1.Les femmes, catalyseurs du changement : Plusieurs intervenantes ont souligné le leadership des femmes iraniennes dans les manifestations nationales et leur rôle dans la construction de l’avenir d’un Iran libre.
2.Les violations des droits de l’Homme en Iran : La conférence a condamné les lois discriminatoires du régime, l’obligation de porter le hijab et la répression brutale de la dissidence.
3.Solidarité et action au niveau mondial : Les participantes ont appelé les organisations internationales et les gouvernements à faire pression sur le régime iranien et à se montrer solidaires des femmes iraniennes.

Michèle Alliot-Marie, ancienne ministre française des affaires étrangères
« Cette Journée internationale de la femme n’est pas une simple célébration, c’est un appel à l’action pour la démocratie, l’égalité et la liberté ». Elle a salué le leadership de Maryam Radjavi et a souligné que la lutte pour les droits des femmes iraniennes fait partie intégrante des efforts mondiaux en matière de droits de l’homme.
Rosalía Arteaga Serrano, ancienne présidente de l’Équateur
« Les femmes iraniennes sont une force inarrêtable. Leur courage inspire le monde entier et leur lutte pour la justice est une lueur d’espoir pour tous les peuples opprimés ». Elle a exprimé son soutien total au plan en 10 points de Maryam Radjavi pour l’Iran.
Anneli Jäätteenmäki, ancienne première ministre de Finlande
« Le combat des femmes iraniennes ne concerne pas seulement le hijab, mais aussi la liberté sociale, politique et économique. Elles ont choisi la voie de la résistance et elles vaincront ». Elle a condamné la discrimination systémique du régime iranien à l’égard des femmes et a salué l’engagement du CNRI en faveur de l’égalité des sexes.

Íngrid Betancourt, ancienne sénatrice colombienne et candidate à l’élection présidentielle
Ingrid Betancourt a rejeté les allégations d’une opposition divisée, affirmant que les monarchistes et les dirigeants théocratiques sont également rejetés par le peuple iranien. « La résistance iranienne est unique car c’est la seule organisation où les femmes sont au cœur de la direction », a-t-elle souligné.
Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques de la Maison Blanche
Elle a comparé le plan en 10 points de Mme Radjavi à une « Charte des droits » pour le peuple iranien et a insisté sur le fait que le changement en Iran sera conduit par son peuple et non par une intervention étrangère.
Dominique Attias, Présidente de la Fondation des juristes européens
Mme Attias a rendu hommage à la prisonnière politique Maryam Akbari Monfared, qui a enduré 15 ans d’emprisonnement injuste. Elle a appelé la communauté juridique internationale à tenir le régime iranien pour responsable de ses violations des droits de l’Homme.

Soutien et solidarité à l’échelle mondiale
La présentation d’une déclaration signée par plus de 650 anciennes personnalités politiques, parlementaires, militantes des droits de l’Homme et lauréates du prix Nobel, originaires de plus de 80 pays, a constitué l’un des temps forts de l’événement. Cette déclaration, présentée par Candice Bergen, ancienne présidente du parti conservateur canadien, réaffirme le soutien aux femmes iraniennes et appelle à
– l’abolition des lois oppressives sur le hijab en Iran
– une pression internationale accrue sur le régime iranien
– la reconnaissance du CNRI et de sa vision d’un Iran libre et démocratique.
La conférence a envoyé un message fort : la communauté internationale est solidaire des femmes iraniennes. Les oratrices ont souligné que les femmes ne sont pas seulement des participantes à la lutte pour la liberté, mais qu’elles mènent la charge. Le soutien massif à la vision de Maryam Radjavi a renforcé une position unifiée contre la dictature et un engagement à garantir les droits fondamentaux de tous les Iraniens.

Liste des intervenantes
– Michèle Alliot-Marie – Ancienne ministre des Affaires étrangères, France
– Rosalía Arteaga Serrano – Ancienne présidente de l’Équateur
– Anneli Jäätteenmäki – Ancienne Première ministre de Finlande
– Ingrid Betancourt – Ancienne sénatrice colombienne et candidate à l’élection présidentielle
– Linda Chavez – Ancienne directrice des relations publiques de la Maison Blanche
– Dominique Attias – Présidente de la Fondation des avocats européens
– Candice Bergen – Ancienne présidente du parti conservateur canadien
– Cherie Blair KC – Fondatrice de la Fondation Cherie Blair pour les femmes
– Baroness O’Loan – Membre de la Chambre des Lords du Royaume-Uni
– Theresa Villiers – Ancienne ministre, Royaume-Uni
– Helen Goodman – Ancienne ministre de l’ombre au Royaume-Uni
– Katja Adler – Membre du Bundestag allemand
– Sandra Weeser – Membre du Bundestag allemand
– Naike Gruppioni – Députée italienne
– Dolores Bevilacqua – Sénatrice italienne
– Elisa Pirro – Sénatrice italienne
– Kathleen Depoorter – Députée belge
– Yakin Ertürk – Ancienne rapporteuse spéciale des Nations unies sur la violence à l’égard des femmes
– Helena Carreiras – Ancienne ministre de la défense nationale, Portugal
– Edita Tahiri – Ancienne vice-première ministre, Kosovo
– Izabela Konopacka- Présidente de la Fédération européenne des avocats (2023-2026)
– Sharron Davies MBE – Médaillée olympique du Royaume-Uni
– Katya De Giovanni – Députée maltaise
– Siham Badi – Ancienne ministre des affaires féminines, Tunisie
– Carmen Quintanilla – ancienne sénatrice espagnole, présidente de l’AFAMMER et parlementaire permanente au Conseil de l’Europe.
– Catherine Noone – Ancienne vice-présidente du Sénat irlandais
– Faten Ramadan – Directrice de Syrian Human Rights Without Borders (Droits de l’homme sans frontières)
– Iulia Dăscălu – Membre du Parlement moldave
– Dorein Rookmaker – Ancienne membre du Parlement européen des Pays-Bas



