CNRI Femmes – Le Sommet mondial pour un Iran libre, le rassemblement annuel de la Résistance iranienne, s’est tenu en ligne le vendredi 17 juillet 2020, et a réuni les partisans d’un Iran libre, les partisans de la Résistance iranienne et les Iraniens qui aspirent à un changement de régime en Iran.
Le rassemblement en ligne a relié des Iraniens dans 30 000 points en Iran et plus de 100 pays des 5 continents, à Achraf-3 en Albanie.
Ce sommet en ligne en raison du coronavirus, représente le plus grand rassemblement de ce type en faveur d’un Iran libre.
En outre, conformément aux restrictions imposées par la pandémie, une grande manifestation à Berlin et des rassemblements d’Iraniens dans diverses villes du monde ont été connecté au rassemblement.
Quelque 1000 dignitaires, dirigeants politiques, parlementaires et personnalités culturelles et religieuses ont participé à cet événement en faveur de l’appel du peuple iranien au renversement de la dictature religieuse et en soutien au plan en 10 points de Maryam Radjavi pour l’Iran de demain.
La réunion a été ouverte par Zohreh Akhyani, ancienne secrétaire générale de l’OMPI/MEK, et Rabieh Mofidi, secrétaire générale adjointe de l’organisation.

Theresa Payton, directrice de l’information de la Maison Blanche sous le président George W. Bush, a été la première femme éminente à s’adresser au sommet mondial « Free Iran 2020 ».
Elle a souligné la nécessité d’une stratégie globale entre les pays et le secteur privé pour permettre aux citoyens iranien de parvenir à un Iran libre. Elle a également insisté sur la nécessité de veiller à ce que les Iraniens puisse partager les campagnes des médias sociaux.

L’oratrice suivante était Anna Fotyga, députée européenne et ancienne ministre des Affaires étrangères de Pologne. Dans ses remarques à cette conférence virtuelle, Mme Fotyga a déclaré : « Nous savons que même dans des circonstances très difficiles, exacerbées par le covid-19, vous avez persisté avec courage dans votre détermination pour faire aboutir votre combat pour votre propre pays. Je suis absolument sûre que votre lutte va aboutir et apporter la liberté et le bien-être à tous les habitants de l’Iran. »
Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), était l’oratrice principale du rassemblement. Saluant la population insurgée de Behbahan et les millions de compatriotes qui se sont levés dans une tempête de tweet pour montrer leur indignation face aux condamnations à mort inhumaines de jeunes manifestants du soulèvement de novembre. La nuit précédente, les Behbahanais avaient manifesté, lancé des slogans contre le régime et affronté les assauts des forces répressives.
Dans son intervention, Mme Radjavi a souligné que, selon toutes les indications, la théocratie au pouvoir est sur le point d’être renversée. Le peuple et la Résistance iranienne sont déterminés à bâtir un Iran démocratique et libre. Elle a déclaré : Nous ne recherchons pas le pouvoir à n’importe prix, nous cherchons à instaurer la liberté et la justice et une république démocratique, laïque et non nucléaire. Notre peuple doit jouir du droit d’être en bonne santé, d’avoir un abri, un emploi, de s’organiser et de former des syndicats, d’avoir l’autonomie des minorités ethniques, le droit à une participation égale dans la gestion des affaires de la société, l’égalité des sexes et la souveraineté populaire, et un Iran où il n’y aura pas de peine capitale.
Rappelant que jusqu’à présent, le coronavirus a coûté la vie à au moins 72 000 personnes en Iran, Mme Radjavi a déclaré : La tendance singulière à la hausse du nombre de victimes du coronavirus en Iran est le résultat de la politique criminelle de Khamenei et de Rohani. La stratégie de victimes massives pour faire obstacle à la menace d’un soulèvement et d’un éventuel renversement est précisément conçue pour plonger la société iranienne dans l’inertie et le découragement, la désespérer et la paralyser. Ils ont renvoyé les gens au travail sans leur offrir aucune aide en matière de prévention et de traitement. En même temps, ils accusent la population de la propagation du virus, affirmant qu’elle n’a pas respecté les protocoles d’hygiène. Les mollahs ont détruit les fondements sanitaires du pays. Leur ministre de la Santé du régime a affirmé que depuis le début de l’épidémie (en février), seuls 300 millions d’euros ont été versés au ministère pour la première fois en juin. Cela ne représente que 3,5 euros par personne pour faire face à la pandémie. Cette maigre somme ne peut être comparée à aucun autre pays. Mais même ce budget limité est dilapidé dans les méandres de la corruption généralisée du régime, alors que les 15 institutions et fondations sous le contrôle de Khamenei accumule un total d’un trillion de dollars d’actifs.

La députée américaine Martha McSally, de l’Arizona, a déclaré au Sommet mondial pour un Iran libre : « Je veux juste dire qu’aujourd’hui, nous sommes avec vous. Peuple iranien épris de liberté, nous sommes avec vous et nous sommes à vos côtés. Dieu nous a tous créés avec le désir d’être libres et nous vous sommes reconnaissants de tout ce que vous faites pour défendre le peuple iranien et la liberté donnée par Dieu. Je vous suis également reconnaissante de vous voir concentrés sur la participation égale des femmes à l’avenir politique, social et économique de l’Iran. »
La personnalité éminente suivante à s’adresser au Sommet mondial de l’Iran libre 2020, était l’ancienne ministre Michèle Alliot-Marie. Elle a réaffirmé son admiration pour le leadership de Maryam Radjavi, ajoutant : « Ma volonté personnelle en tant que femme, est de voir les femmes en Iran. Elles peuvent conduire la nation avec intelligence et leurs études. Elles ont un nouveau regard, une nouvelle façon de traiter les citoyens, et en particulier les plus vulnérables, y compris les enfants. Parce que ceux qui sont les plus vulnérables, paient toujours le prix le plus élevé”.

S’adressant à Maryam Radjavi, Mme Alliot-Marie a déclaré : « Vous êtes un exemple pour toutes les femmes d’Iran et il est très important de suivre l’exemple de votre combat. »

Mme Linda Chavez, ancienne directrice des relations publiques de la Maison Blanche, participait également au Sommet mondial 2020 pour un Iran libre depuis Washington, D.C. Dans le cadre son intervention à la conférence, elle a déclaré : « Pourquoi le régime craint-t-il Maryam Radjavi ? Est-ce parce qu’elle a des chars ? Parce qu’elle a des armes ? Parce qu’elle a des soldats qui vont attaquer le régime ? Non, ce n’est pour aucune de ces raisons. C’est pour la simple raison qu’elle défend les idées de liberté. Que son plan en dix points est le meilleur espoir pour la liberté du peuple iranien. Elle a été un phare dans le désert pour rassembler ceux qui soutiennent un Iran libre où les Iraniens pourront jouir de libertés égales, de droits égaux devant les tribunaux, ils auront le droit de se réunir, le droit d’exprimer leurs propres opinions et le droit de pratiquer la religion qu’ils souhaitent. »

L’ancienne secrétaire d’État à l’environnement, la députée britannique Theresa Villiers s’est également adressée au Sommet mondial 2020 pour un Iran libre, qui, selon elle, est une « conférence en ligne très importante pour soutenir les droits humains, la démocratie et la liberté en Iran ». Theresa Villiers a déclaré : « Je tiens à adresser mes meilleurs voeux au CNRI et à la présidente élue Maryam Radjavi pour son travail inspirant sur la scène internationale au nom du peuple d’Iran en ces temps très difficiles. »
Dans une autre partie de son intervention, elle a déclaré : « (La conférence d’aujourd’hui est) une occasion cruciale pour demander aux démocraties, d’exhorter la communauté internationale, y compris le gouvernement britannique, à maintenir la pression sur ce régime brutal et oppressif. C’est également l’occasion d’envoyer un message de soutien et de solidarité au peuple iranien, afin qu’il sache que nous sommes à ses côtés en ces temps terribles et que nous partageons son objectif d’un Iran laïque, libre et démocratique, où l’État de droit et les droits humains seront respectés. »

Dans son intervention, l’ancienne ministre des droits de l’homme, Rama Yade, a déclaré : « Dans l’histoire du Conseil national de la résistance iranienne, le 17 juillet sera un jour spécial. Aujourd’hui, nous participons au plus grand rassemblement virtuel du monde. Je suis très impressionnée, cent deux pays, 30 000 locations différents, deux cents rencontres avec 50 à 3000 participants. Cela montre la détermination de ce mouvement à poursuivre son combat malgré les conditions sanitaires exceptionnelles. » Dans une autre partie de son intervention, Rama Yade a ajouté : « Cette organisation prouve combien la discipline et la méthode sont des conditions nécessaires à la mobilisation et à la réussite de son rêve de tous les instants pour un Iran libre et démocratique. »

Ranjana Kumari, directrice du Centre for Social Research en Inde, est l’une des 100 personnes les plus influentes en matière de politique de genre pour 2019. Elle a fait partie des femmes éminentes qui ont pris la parole lors de la conférence.
« Le peuple iranien a lancé une série de protestations l’année dernière qui ont tourné une page de l’histoire de votre pays. Le rôle central des femmes iraniennes a été très révélateur. Leur courage a été une source d’inspiration pour les femmes du monde entier… Alors, permettez-moi de rejoindre mes soeurs dans la résistance en Iran et de vous dire que, vous allez gagner ! Je sais que quel que soit le régime, aussi antidémocratique soit-il, la voix du peuple ne peut être réduite au silence”.

L’ancienne sénatrice et procureur général du New Hampshire, Kelly Ayotte, s’est adressée au Sommet mondial pour un Iran libre depuis les Etats-Unis. Elle a déclaré : « Nous sommes tous aux côtés du peuple d’Iran. Je tiens à remercier Maryam Radjavi et le CNRI pour leur courage et leurs sacrifices en s’opposant aux mollahs et en défendant le peuple d’Iran. Nous savons que le peuple d’Iran soutient votre vision. Nous avons vu et entendu des Iraniens de tous les milieux et de toutes les couches de la société. Je dis au peuple iranien que nous ne laisserons pas vos voix se taire. »
L’honorable Judy Sgro, députée du Canada, a également exprimé son soutien à la Résistance iranienne et aux soulèvements en Iran. Elle a notamment déclaré : « Pour ceux d’entre nous qui ont connu votre mouvement et y ont participé pendant de nombreuses années, qui ont été avec vous dans tous les défis de ces années difficiles, votre courage et votre dévouement sont devenus plus que jamais évidents. La simple présence d’un tel mouvement organisé et continu, donne non seulement de l’espoir au peuple d’Iran, mais aussi à tous ceux qui ont longtemps plaidé pour un Iran libre et démocratique. »

Ingrid Betancourt, écrivaine et ancienne candidate à la présidence en Colombie, a commencé son discours en « saluant les jeunes et les combattants de la liberté qui prennent tous les risques en Iran pour mettre fin à la tyrannie des mollahs ».
Faisant référence aux connexions mondiales du Sommet pour un Iran libre, elle a déclaré : « Ce qui m’impressionne aujourd’hui, c’est qu’avec cet affichage numérique et la technologie étonnante que nous connaissons grâce à ce webinaire mondial, nous constatons que nous sommes unis et que la voix qui nous unit, le cœur qui nous unit, c’est Maryam Radjavi. Elle est celle qui hérite de l’histoire de la lutte démocratique en Iran… C’est parce que nous croyons qu’elle est la seule qui puisse garantir au peuple iranien qu’il ne sera pas trahi à nouveau. »