CNRI Femmes – Des femmes ont été arrêtées en Iran pour leur foi ou pour leurs activités de promotion des droits civils ou de droits humains. Un certain nombre de femmes continuent également d’être détenues sous un statut indéterminé pour des raisons inconnues.
La militante écologiste Niloufar Bayani a annoncé qu’elle avait été battue et brutalisée, menacée et torturée à de nombreuses reprises par les gardiens de la révolution pendant sa détention d’un an, et qu’elle avait été contrainte de faire de faux aveux. Elle a témoigné lors de sa deuxième séance de procès, le samedi 2 février 2019.
Afsaneh Imami a été arrêté à son domicile le 2 février 2019 par les forces de sécurité non identifiées. Selon des informations en provenance de Téhéran, les agents sont entrés par effraction chez elle à 19 heures et ont saccagé la maison en présence de son mari, confisquant son téléphone portable, son ordinateur et ses livres. Ils ont arrêté Mme Imami à 23 heures à son arrivée à la maison.
Afsaneh Imami a été arrêtée pour sa condamnation en tant qu’adepte de la foi bahaïe.
Une autre femme bahaïe, Maryam Ghaffarmanesh, est détenue sous statut indéterminé depuis 4,5 mois à la prison d’Evine. Elle a été arrêtée par les forces de sécurité le 16 septembre 2018.
Militante civile, Hakimeh Ahmadi a été détenue sous statut indéterminé à la prison de Marand pendant trois mois depuis son arrestation le 18 octobre 2018 par les forces de sécurité.
La syndicaliste Parvine Mohammadi, vice-présidente du Syndicat libre des travailleurs d’Iran, a été transférée à la section des femmes de la prison d’Evine à minuit le dimanche 3 février 2019. Mme Mohammadi avait été arrêtée le 28 janvier 2019 lors d’une descente à son domicile et emmenée à la prison de Kachoui pour une peine temporaire d’un mois.
Par ailleurs, le cas de Nasrin Sotoudeh, avocate spécialisée dans les droits de l’homme qui est emprisonnée dans le quartier des femmes de la prison d’Evine, a été renvoyée en cour de révision. Mme Sotoudeh a été condamnée à cinq ans de prison.