À l’aube du mercredi 10 décembre, Elnaz Azizi, prisonnière condamnée à mort pour meurtre, a été exécutée à la prison de Vakilabad à Machhad.
L’exécution a eu lieu alors qu’aucune autorité judiciaire ni aucun responsable de la prison n’avait, à ce jour, publié d’annonce officielle concernant le dossier ou l’application de la sentence.
Avec l’exécution d’Elnaz Azizi à la prison de Vakilabad à Machhad, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de 2025 atteint 58, établissant un record inédit dans l’exécution de femmes dans le pays.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 321 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Jusqu’à présent en 2025, le régime clérical a exécuté au moins 70 % de femmes en plus que durant toute l’année 2024, et l’année n’est pas encore terminée.

Depuis l’arrivée au pouvoir de Massoud Pezeshkian, le régime clérical a exécuté plus de 2 600 prisonniers.
Le silence et l’inaction face aux meurtriers du peuple iranien nourrissent le terrorisme, la répression et la guerre. Le régime des exécutions et de la terreur doit être rejeté et condamné par la communauté internationale, et son dossier de violations des droits humains doit être soumis au Conseil de sécurité des Nations unies.




















