La 97e semaine consécutive de la campagne « Non aux exécutions du mardi » s’est tenue dans 55 prisons du pays, au moment où une nouvelle vague d’exécutions a fait de cette période l’une des plus sanglantes de l’année 2025 en Iran.
Selon les informations, près d’une centaine de détenus ont été exécutés au cours des dix derniers jours, un chiffre alarmant qui révèle une intensification de la répression judiciaire et sécuritaire.
Dans leur déclaration hebdomadaire, les organisateurs de la campagne « Non aux exécutions du mardi » ont mis en garde contre les conséquences dramatiques de cette trajectoire, appelant la classe politique, les étudiants et toutes les « consciences éveillées » à soutenir les prisonniers condamnés à mort et les familles endeuillées, ainsi qu’à porter leur voix auprès de la communauté internationale. La déclaration souligne qu’une confrontation ouverte avec l’appareil d’exécution de l’État pourrait remettre en cause l’un des piliers de la répression du régime et contribuer à faire avancer l’exigence de souveraineté populaire.

Aucune exécution pour personne ! Les familles l’exigent !
Une nouvelle fois, les familles des prisonniers politiques condamnés à mort, ainsi que les proches de ceux tués ces dernières années, sont descendus dans la rue en brandissant les photos de leurs êtres chers et en scandant :
• « Aucune exécution pour personne »
• « Arrêtez les exécutions »
• « Soutenez Non aux exécutions du mardi »
Ces familles affirment que leur présence ne vise pas seulement à obtenir justice pour le passé, mais aussi à empêcher de nouveaux décès.

Une campagne devenue un pilier de la résistance
La continuité hebdomadaire de cette campagne, malgré un climat de répression et un contrôle sécuritaire massif, en a fait l’une des expressions les plus significatives de résistance aujourd’hui en Iran. Les participants décrivent « être dans la rue le mardi » comme un symbole d’opposition à un gouvernement qui, selon eux, se maintient par « la peur et la mort ».
La campagne « Non aux exécutions du mardi » est désormais devenue une voix centrale contre la machine d’exécution du régime, résonnant non seulement à l’intérieur des prisons mais aussi de plus en plus au sein de la société. Avec une solidarité sociale croissante, son influence devrait encore s’amplifier.



















