Mercredi 29 octobre 2025 – Le quotidien britannique The Sun a publié une interview exclusive avec Soroush Samak, 35 ans, fils de Zahra Tabari, prisonnière politique iranienne de 67 ans condamnée à mort. Voici des extraits de cette entrevue :
« Ma mère, mon héroïne, va être exécutée par le régime impitoyable d’Iran, mais elle n’a pas peur de mourir… »
Le fils d’une femme condamnée à mort par le régime iranien après une audience expéditive de dix minutes raconte comment sa mère courageuse affronte la mort sans crainte.
Zahra Shahbaz Tabari, 67 ans, risque d’être pendue sur la base de fausses accusations, dans un contexte d’escalade alarmante des exécutions dans ce pays sous dictature.
Mais Soroush Samak, son fils courageux, affirme que le peuple iranien n’a plus peur du régime, lançant un appel à la communauté internationale et aux gouvernements occidentaux pour qu’ils interviennent :

« Ce couteau a perdu son tranchant ; ces condamnations à mort ne font qu’attiser la colère du peuple.
Ma mère n’a pas peur de mourir, et nous sommes fiers de son courage. Honte à ceux qui ont emprisonné le peuple. »
Soroush décrit sa mère comme :
« Une femme intelligente, cultivée, dotée d’une vaste expérience professionnelle, audacieuse, lucide et consciente, dont le courage est inégalé.
C’est justement pour cela qu’ils veulent la briser, car le régime des mollahs a peur des femmes comme elle… »
Depuis la Suède, où il vit, le fils bouleversé confie :
« J’ai des palpitations, des sueurs froides… Je suis agité, inquiet, et profondément en colère.
Ma mère m’a dit qu’elle avait dix jours pour faire appel, et nous cherchons désespérément un avocat.
Tant qu’elle reste entre les mains de ce régime, nous ne connaîtrons pas la paix. Chaque jour est fait d’espoir et de crainte. »
Aux côtés de Zahra Tabari, 17 autres prisonniers politiques craignent eux aussi pour leur vie, tandis que les organisations de défense des droits humains appellent à une mobilisation internationale.
Soroush poursuit :
« Le régime a prouvé qu’il rejette toute notion de justice. Nous n’avons aucune confiance dans son système judiciaire.
C’est un régime médiéval, et nous condamnons fermement sa répression contre les prisonniers politiques.
Nous exigeons la libération inconditionnelle de tous les prisonniers intellectuels, religieux, ethniques et politiques, et la fin immédiate des condamnations à mort. »

Il ajoute :
« La hausse spectaculaire des exécutions est profondément alarmante.
Mais nous pouvons résister en renforçant la solidarité entre les Iraniens pour faire pression sur le régime.
Ce régime ne comprend que le langage de la fermeté et de la détermination. »
Enfin, il appelle les gouvernements britanniques et occidentaux, notamment la Suède, à agir :
« La seule manière d’arrêter ces crimes est de conditionner toute relation commerciale ou diplomatique avec le régime iranien à la suspension des exécutions et à la libération des prisonniers politiques. »
Notes
Zahra Shahbaz Tabari, titulaire d’un Master en énergies durables d’une université suédoise, a été arrêtée en avril à son domicile de Rasht par les forces de sécurité iraniennes.
Selon sa famille, son seul “crime” était de soutenir l’Organisation des Moudjahidine du Peuple d’Iran (OMPI) et de posséder un tissu portant le slogan « Femme, Résistance, Liberté », ainsi qu’un message vocal non publié.
Son procès, sans avocat ni possibilité de défense, a duré moins de dix minutes et s’est conclu par une condamnation à mort.
Zahra Tabari est actuellement détenue à la prison de Lakan, à Rasht, et dispose de dix jours pour faire appel.
 
			 
    	 
			




















