La Commission d’appel des violations administratives du ministère iranien de l’Éducation a rendu des décisions disciplinaires contre sept membres du syndicat des enseignants de Sanandadj. Parmi les condamnés figurent deux enseignantes frappées de lourdes sanctions administratives.
Selon les verdicts définitifs, Nasrin Karimi (titulaire d’un master de sociologie et 27 ans de service) a été contrainte à une retraite forcée, avec une rétrogradation de deux grades professionnels. Leila Zarei (licence en éducation primaire et 30 ans de service) a été révoquée de son poste de directrice adjointe, forcée à la retraite et rétrogradée d’un grade.
Les autres membres du syndicat — Majid Karimi, Ghias Nemati, Salah Hajimirzaei, Faisal Nouri et Mohyeddin Reyhani — ont reçu des sanctions allant de la suspension temporaire et de l’expulsion du service à des mutations forcées et des restrictions professionnelles.
Selon des sources syndicales, ces verdicts sont une réaction directe aux élections syndicales de mai 2024 et aux activités syndicales qui ont suivi.
Dans un communiqué, le syndicat des enseignants du Kurdistan a condamné ces décisions comme étant « injustes et dépourvues d’indépendance », soulignant qu’elles reflètent le mépris du gouvernement pour les revendications légitimes des enseignants et des élèves.
Ces pressions surviennent après d’autres mesures punitives en 2024, lorsque la Commission préliminaire des violations administratives au Kurdistan avait déjà interdit à ces enseignants d’entrer dans les établissements scolaires pendant trois mois et réduit leurs salaires de plus de 70 %.




















