Hoda et Zahra Towhidi convoquées par téléphone puis arrêtées
Deux journalistes, Zahra et Hoda Towhidi, ont été arrêtées à la suite d’une convocation téléphonique et transférées à la prison d’Evine pour y purger leur peine.
Zahra et Hoda Towhidi se sont rendues à la section 1 du bureau du procureur chargée de l’application des verdicts à la suite d’une convocation téléphonique le 31 mai 2023. Elles ont ensuite été arrêtées et transférées à la prison d’Evine pour y purger leur peine.
La convocation téléphonique de Hoda et Zahra Towhidi a eu lieu sans qu’aucune notification officielle de la mise en œuvre du verdict n’ait été enregistrée dans le système judiciaire ou communiquée à leurs avocats.
Les deux journalistes ont été arrêtées pendant les premiers jours des manifestations nationales de 2022. Après près de trois mois de détention provisoire, elles ont été libérées sous caution le 17 décembre 2022.
Hoda et Zahra Towhidi ont été condamnées à un an d’emprisonnement par la branche 26 du tribunal révolutionnaire pour “rassemblement et collusion” et “propagande contre l’État”.
Harcèlement et humiliation systématiques des journalistes
Les journalistes iraniens font l’objet d’un harcèlement systématique, qui se traduit notamment par des agressions physiques et la saisie forcée du micro des mains des journalistes. Par exemple, un agent de sécurité du ministère de la santé a cassé les doigts de Faezeh Momeni, une journaliste de la ville.
