Wednesday, November 5, 2025
  • English
  • Français
  • فارسی
  • عربی
Commission des Femmes
  • Accueil
  • Infos
    • Infos des Femmes
    • Articles
    • Communiqués
  • Publications
    • Bulletin mensuel
    • Documents
    • Bibliothèque de reference
  • Qui sommes nous?
    • La commission des Femmes du CNRI
    • Égalité des genres
  • Maryam Rajavi
    • Qui est Maryam Radjavi, la dirigeante de l’opposition iranienne?
    • Discours de Maryam Radjavi
    • Plan en 10 points pour l’Iran
    • Plan des libertés et des droits des femmes dans l’Iran libre de demain
  • L’Avant Garde
    • Tombées pour la liberté
    • Les femmes de la Résistance
    • Héroïnes enchaînées
    • Femmes marquantes
    • Les femmes dans l’histoire
  • Evénements
    • Activités
    • Solidarité
    • Conférence du 8 Mars
  • Vidéos
  • podcast
  • Faites un don
  • Contactez-nous
Pas de résultat
View All Result
Commission des Femmes
  • Accueil
  • Infos
    • Infos des Femmes
    • Articles
    • Communiqués
  • Publications
    • Bulletin mensuel
    • Documents
    • Bibliothèque de reference
  • Qui sommes nous?
    • La commission des Femmes du CNRI
    • Égalité des genres
  • Maryam Rajavi
    • Qui est Maryam Radjavi, la dirigeante de l’opposition iranienne?
    • Discours de Maryam Radjavi
    • Plan en 10 points pour l’Iran
    • Plan des libertés et des droits des femmes dans l’Iran libre de demain
  • L’Avant Garde
    • Tombées pour la liberté
    • Les femmes de la Résistance
    • Héroïnes enchaînées
    • Femmes marquantes
    • Les femmes dans l’histoire
  • Evénements
    • Activités
    • Solidarité
    • Conférence du 8 Mars
  • Vidéos
  • podcast
  • Faites un don
  • Contactez-nous
Pas de résultat
View All Result
Commission des Femmes
Pas de résultat
View All Result
Acceuil Articles
Les femmes porteuses confient leurs souffrances aux rochers et aux montagnes

Les femmes porteuses confient leurs souffrances aux rochers et aux montagnes

September 22, 2020
dans Articles
Telegram

CNRI Femmes – Travailler comme porteuse est devenu un travail courant dans l’ouest de l’Iran sous le régime clérical. Une porteuse doit transporter de lourdes charges sur son dos et marcher dans les montagnes pour gagner sa vie. C’est un travail difficile, même pour les hommes, mais malheureusement, dans l’Iran d’aujourd’hui, nous voyons beaucoup de femmes et d’enfants qui exercent également ce travail pénible.

La Constitution du régime clérical affirme le droit inaliénable de tout citoyen iranien à “un emploi décent”. L’article 43.2 stipule que les devoirs sociaux du gouvernement consistent notamment à “assurer à chacun les conditions et les possibilités d’emploi dans la perspective du plein emploi ; mettre les moyens de travail à la disposition de toute personne qui peut travailler mais qui n’en a pas les moyens ; cela peut se faire par le biais de coopératives, de prêts sans intérêt ou de toute autre méthode légitime qui ne conduirait pas à la concentration et à la circulation des richesses entre les mains d’individus ou de groupes spécifiques, ou ne transformerait pas le gouvernement en un employeur important et absolu”. (Baharnews.ir – 18 septembre 2020)

Cependant, le travail de porteur est l’une des principales sources de revenus des villageois des provinces kurdes de Kermanchah et du Kurdistan, dans l’ouest de l’Iran.

Quelque 4 000 à 5 000 ménages de la région d’Uramanat, au Kurdistan, gagnent leur vie avec le transport de charge à dos d’homme ou de femme. Le reportage suivant est un bref examen des circonstances et des conditions de travail des femmes porteuses de ces provinces.

Le travail pénible des femmes porteuses

Le travail pénible des femmes porteuses

Les femmes porteuses risquent leur vie, en escaladant les montagnes et en marchant sur des chemins ardus, pour gagner leur vie.

La plupart des femmes porteuses dans ces régions sont veuves et doivent faire vivre leur famille.

Ces femmes doivent marcher entre 8 et 10 heures en portant de lourdes charges. Ensuite, après avoir livré leur cargaison, elles doivent marcher tout le chemin du retour.

Malgré de plus grandes difficultés, elles gagnent moins que les hommes.

Il y a quelque temps, elles se sont mises en grève contre leurs bas salaires compte tenu de l’inflation galopante. Mais en fin de compte, leurs employeurs n’ont augmenté leurs salaires que d’environ 80 à 100 000 tomans, contre 150 à 250 000 tomans pour les hommes.

L’année dernière, une femme porteuse est morte de froid dans la montagne. Depuis lors, les employeurs n’embauchent plus de femmes pendant l’hiver en leur disant : “Que feront vos enfants si vous mourez de froid ?

Elles doivent souvent transporter leur chargement dans l’obscurité de la nuit pour éviter d’être détectées et abattues par les patrouilles frontalières.

Mais, même si elles parviennent à éviter d’être visée par les patrouilles frontalières, elles courent toujours le risque de tomber des falaises et des montagnes si elles commettent la moindre erreur.

Mère et fils travaillant comme porteurs

Quelque 4 000 personnes vivent dans le village de Shamshir, près de la ville de Paveh, dans la province de Kermanchah. La plupart des villageois travaillent comme porteurs. (Hamshahrionline.ir, 14 septembre 2020)

L’une de ces villageoies est Ronak Rostamzadeh. Elle a 38 ans et deux enfants : Mani Hashemi, 14 ans, et Mona Hashemi, 10 ans. Ronak est une mère isolée.

Mère et fils travaillant comme porteurs

Il y a deux ans, Mani a également commencé à travailler avec sa mère comme porteur. 

Après l’épidémie de coronavirus et la fermeture des écoles, ils ont dû acheter un téléphone portable pour que Mani puisse poursuivre ses études. La seule motivation de Mani pour travailler comme porteur était de rassembler assez d’argent pour acheter un téléphone portable afin de participer à des cours en ligne.

Le 16 septembre, cependant, Mani est tombé et a roulé en bas de la montagne alors qu’il essayait d’échapper aux patrouilleurs qui allaient lui tirer dessus.

Il a été gravement blessé en se cassant le nez et l’arcade sourcilière. Il a également subi des blessures profondes. Au lieu d’aider Mani, les gardes de la patrouille se sont échappés et Ronak est restée seule pour emmener son fils à un centre médical.

Il lui a fallu beaucoup de temps pour porter son fils sur la route et trouver quelqu’un pour la conduire au village où vivait son frère. Ensuite, ils ont emmené l’enfant à Paveh et de là à Kermanshah où les médecins ont dit à Ronak que son fils devait être soigné dans un centre médical mieux équipé.

Sabri transporte 30 kilos à chaque tour

Sabri est également une femme porteuse qui transporte des charges de 30 kg sur ses épaules chaque fois qu’elle se rend dans les montagnes. Elle doit marcher sur des chemins tortueux pendant environ 5 heures pour pouvoir livrer sa cargaison.

“Je souffre d’un mal de dos atroce ; je ne sais pas combien de temps encore je peux travailler. J’ai dû dépenser tout l’argent que j’avais gagné comme porteuse pour soigner le cancer de mon mari. L’argent n’a pas été suffisant et j’ai dû vendre ma maison, les tapis, le réfrigérateur et tout ce que j’avais pour payer les frais d’hôpital de mon mari à Téhéran. Mais finalement, ils m’ont rendu sa dépouille. Ensuite, j’ai dû tout recommencer, en traversant les montagnes”, a déclaré Sabri.

Expliquant les conditions d’embauche d’une femme comme porteur, Sabri a déclaré : « Il n’est pas facile de devenir porteuse. Il y a certaines conditions à remplir. Tout d’abord, vous devez être recommandée par un porteur expérimenté et fiable pour gagner la confiance de l’employeur. Le physique est également important. L’employeur vérifie si les femmes sont physiquement aptes à occuper ce poste. S’il estime qu’une femme n’est pas apte à porter une charge de 40 kg pendant 10 heures, il n’acceptera pas de l’engager. C’est pourquoi la plupart des femmes porteuses ont entre 30 et 45 ans. Bien sûr, il y a des femmes qui ont entre 50 et 60 ans. »

Porter de lourdes charges malgré le diabète

Sherafat a 60 ans et souffre de diabète. Son mari est décédé et l’a laissée seule pour s’occuper de leurs cinq enfants et subvenir à leurs besoins.

Sherafat a très mal aux genoux. Elle se met de la pommade et dit : “Ces jambes ne seront plus des jambes pour moi, mais je dois travailler tout l’été. Je n’ai ni pension ni assurance. Je travaille comme porteuse tout l’été, avec ma sœur, ma cousine et les autres femmes de la famille. Nous travaillons l’été pour économiser pour nos dépenses de l’hiver. »

Sherafat a également parlé d’être attaqué par les patrouilles frontalières. Elle a dit: « Une fois, j’étais sur le point de mourir. Je marchais depuis 5 heures lorsque les patrouilles frontalières ont pointé leurs fusils sur moi. J’ai dû jeter mon chargement d’environ 40 kilos dans la vallée. J’ai commencé à crier et à hurler, pour qu’ils se rendent compte que j’étais une femme et que je ne tirerais pas. Mais ils m’ont donné un avertissement sévère. Le lendemain, j’ai dû marcher encore 8 heures à travers des rochers et des épines pour trouver et livrer ma cargaison. Si la cargaison est endommagée ou perdue, nous devons payer une compensation au propriétaire. »

« J’ai travaillé comme porteur toute ma vie et je ne comprends toujours pas pourquoi ils tuent les porteurs, ou pourquoi ils nous enlèvent nos chargements et nous rendent misérables. Comment pouvons-nous payer des compensations ? » demande Sherafat avec une grande tristesse.

Une mère de trois enfants

Maryam a 45 ans et trois enfants. Son mari était un ouvrier, mais il est mort dans un accident. Un de ses enfants est hémophile.

Maryam, son frère, sa sœur et d’autres membres de leur famille travaillent tous comme porteurs.

« Les femmes porteuses ne reçoivent pas de charges très lourdes comme des appareils ménagers », a déclaré Maryam, ajoutant : « Il y a quelques années, une femme qui devait travailler plus dur pour gagner plus pour ses enfants, a demandé une cargaison lourde mais elle ne pouvait pas la supporter. Au milieu du chemin, elle est tombée dans la vallée avec sa charge et elle est morte. »

Ce ne sont là que quelques exemples de la grande souffrance de nombreuses femmes porteuses en Iran. Il est évident qu’elles continueront à souffrir tant que le régime kleptocratique des mollahs ne sera pas remplacé par un gouvernement démocratique en Iran.

Tags: femmes chefs de famillepauvreté
ShareTweetPinShareEnvoyerShare

Recommandé pour vous

Journée internationale de l’éradication de la pauvreté : Femmes chefs de ménage, piliers invisibles des familles pauvres

October 17, 2025
Journée internationale de l’éradication de la pauvreté : Femmes chefs de ménage, piliers invisibles des familles pauvres

Alors que le monde, à l’occasion de la Journée internationale de l’éradication de la pauvreté (17 octobre), met l’accent sur la justice sociale, la dignité humaine et le...

Lire la suiteDetails

Briser les obstacles : La lutte des fillettes iraniennes

October 11, 2025
Briser les obstacles : La lutte des fillettes iraniennes 11 octobre – Journée internationale de la fille

11 octobre – Journée internationale de la fille La lutte des fillettes iraniennes Chaque année, le 11 octobre, le monde célèbre la Journée internationale de la fille, une...

Lire la suiteDetails

Iran : L’échec de la loi sur la croissance démographique malgré la répression des femmes

August 26, 2025
Iran : L’échec de la loi sur la croissance démographique malgré la répression des femmes

Un regard sur une politique coûteuse et inefficace La « Loi du rajeunissement de la population» en Iran face aux droits humains des femmes À la suite d’une...

Lire la suiteDetails

Femmes veuves en Iran :  Principaux problèmes et défis

June 22, 2025
Femmes veuves en Iran : Principaux problèmes et défis

Femmes veuves en Iran : seules et opprimées dans l’ombre de la discrimination Femmes veuves en Iran: Dans le système juridique iranien, où la discrimination fondée sur le...

Lire la suiteDetails

6 millions de femmes chefs de famille, sans soutien ni voix

June 14, 2025
6 millions de femmes chefs de famille, sans soutien ni voix

Quand être une femme est un crime, et gagner son pain un combat Alors que les conditions de vie quotidiennes se dégradent pour l'ensemble de la population et...

Lire la suiteDetails
Article suivant
Le nombre de femmes exécutées en Iran sous Rohani atteint 108

Le nombre de femmes exécutées en Iran sous Rohani atteint 108

Documents

Les femmes face à la crise de l’eau en Iran : santé, survie et sécurité menacées

Les femmes face à la crise de l’eau en Iran : santé, survie et sécurité menacées

October 22, 2025

...

Iran : L’échec de la loi sur la croissance démographique malgré la répression des femmes

Iran : L’échec de la loi sur la croissance démographique malgré la répression des femmes

August 26, 2025

...

Femmes veuves en Iran : Principaux problèmes et défis

Femmes veuves en Iran :  Principaux problèmes et défis

June 22, 2025

...

Bulletin mensuel

Rapport de octobre 2025 : Peine de mort pour une prisonnière politique La résistance des prisonnières politiques inspire les femmes et les filles iraniennes dans leur lutte contre le régime des exécutions et des massacres
Bulletin mensuel

Rapport de octobre 2025 : Peine de mort pour une prisonnière politique

October 31, 2025
Rapport de septembre 2025 : Tous les 4 jours, une femme est exécutée en Iran
Bulletin mensuel

Rapport de septembre 2025 : Tous les 4 jours, une femme est exécutée en Iran

September 30, 2025
Rapport de août 2025 : Double répression des prisonnières politiques et de leurs familles
Bulletin mensuel

Rapport de août 2025 : Double répression des prisonnières politiques et de leurs familles

August 31, 2025
Rapport de juillet 2025 :Un crime en cours : la menace imminente d’un nouveau massacre de prisonniers politiques en Iran
Bulletin mensuel

Rapport de juillet 2025 : La Menace d’un Nouveau Massacre en Iran

July 25, 2025

Articles

Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes : un cri pour la justice et la liberté en Iran

Journée internationale pour mettre fin à l’impunité des crimes contre les journalistes : un cri pour la justice et la liberté en Iran

November 1, 2025

...

Le fils de Zahra Tabari à The Sun : ma mère, mon héroïne

Le fils de Zahra Tabari à The Sun : ma mère, mon héroïne, n’a pas peur de mourir

October 30, 2025

...

Maryam Radjavi entame une refonte majeure menant à un Iran libre

Maryam Radjavi ouvre la voie à la parité hommes-femmes dans un Iran libre

October 20, 2025

...

Tombées pour la liberté

Fatemeh Farshchian, une figure de la résistance iranienne
Tombées pour la liberté

Fatemeh Farshchian

September 12, 2025
Sussan Mirzaei : une pionnière de la lutte pour la liberté et la démocratie en Iran
Tombées pour la liberté

Sussan Mirzaei

May 2, 2025
Nosrat Ramezani
Tombées pour la liberté

Nosrat Ramezani

May 2, 2025
Ayda Rostami
Tombées pour la liberté

Ayda Rostami

December 10, 2024

A PROPOS DE NOUS

Commission des Femmes

Nous croyons que les femmes sont la force de changement. Nous croyons dans l’égalité totale entre les sexes dans les arènes politiques, sociales et économiques. Nous sommes la voix des femmes en Iran.
Nous travaillons beaucoup avec les femmes du monde entier et de maintenir un contact permanent avec les femmes en Iran. Nous nous engageons à lutter pour les droits bafoués des femmes en Iran.

CATEGORIES

  • Activités
  • Articles
  • Bibliothèque de reference
  • Bulletin mensuel
  • Communiqués
  • Conférence du 8 Mars
  • Discours de Maryam Radjavi
  • Documents
  • Femmes marquantes
  • Héroïnes enchaînées
  • Infos des Femmes
  • Les femmes dans l'histoire
  • Les femmes de la Résistance
  • podcast
  • Solidarité
  • Tombées pour la liberté
  • Vidéo

PARCOURIR PAR ETIQUETTE

coronavirus crimes d’honneur enseignantes exécution femmes chefs de famille femmes rurales génération égalité infirmières la petite fille le leadership des femmes l’écart entre les sexes Manifestations mariage précoce pauvreté Plan des libertés et des droits des femmes Prisonnières Violence contre les femmes voile obligatoire éducation

Le copyright de tous les documents publiés sur ce site web a été enregistré sous © 2016 par la commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne. Pour obtenir l'autorisation de copier, redistribuer ou publier le matériel publié sur ce site, vous devez écrire à la commission des Femmes du CNRI. Veuillez inclure le lien de l'article original sur notre site web, women.ncr-iran.org/fr.

Welcome Back!

Login to your account below

Forgotten Password?

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.

Log In

Add New Playlist

Pas de résultat
View All Result
  • Accueil
  • Infos
    • Infos des Femmes
    • Articles
    • Communiqués
  • Publications
    • Bulletin mensuel
    • Documents
    • Bibliothèque de reference
  • Qui sommes nous?
    • La commission des Femmes du CNRI
    • Égalité des genres
  • Mayram Rajavi
    • Qui est Maryam Radjavi, la dirigeante de l’opposition iranienne?
    • Discours de Maryam Radjavi
    • Plan en 10 points pour l’Iran
    • Plan des libertés et des droits des femmes dans l’Iran libre de demain
  • L’Avant Garde
    • Tombées pour la liberté
    • Les femmes de la Résistance
  • Événements
    • Activités
    • Conférence du 8 Mars
  • Vidéos
  • podcast
  • Contactez-nous
  • Faites un don
  • English
  • فارسی
  • عربی

Le copyright de tous les documents publiés sur ce site web a été enregistré sous © 2016 par la commission des femmes du Conseil national de la Résistance iranienne. Pour obtenir l'autorisation de copier, redistribuer ou publier le matériel publié sur ce site, vous devez écrire à la commission des Femmes du CNRI. Veuillez inclure le lien de l'article original sur notre site web, women.ncr-iran.org/fr.