CNRI Femmes – Un rapport choquant venant de l’intérieur de l’Iran a révélé que les infirmières des hôpitaux ne sont pas autorisées à parler des patients atteints du coronavirus et ont reçu l’instruction d’enregistrer la maladie comme “syndrome de détresse respiratoire aiguë” au lieu de coronavirus.
Selon un témoin oculaire de l’hôpital Milad à Téhéran, le coronavirus fait beaucoup plus de ravage qu’auparavant, mais les infirmières hospitalières ne sont pas autorisées à mentionner que le patient est atteint du coronavirus. Deux infirmières de l’hôpital Milad ont été licenciées après avoir dit à des patients et à leurs accompagnateurs qu’ils étaient atteints de la maladie.
Dans une mesure inquiétante et inhumaine, les autorités hospitalières ont retiré aux infirmières leurs combinaisons de protection contre les matières dangereuses et leur ont ordonné de s’occuper des malades en blouse ordinaire pour ne pas effrayer les accompagnateurs des malades. Or, 35 infirmières de l’hôpital Milad ont contracté le coronavirus.
Selon ce témoin oculaire, actuellement 99% des patients de l’hôpital Milad sont des gens atteints du coronavirus et la situation s’aggrave de jour en jour. Pourtant, les responsables de l’hôpital prévoient de licencier 70 infirmières sous prétexte de réduire les effectifs.
Cependant, Rohani, le président du régime iranien, a annoncé le 18 avril 2020 la fin du confinement et du retour au travail.
Ebrahim Shakiba, le porte-parole du siège contre le coronavirus de la faculté des sciences médicales de Kermanchah, a annoncé le 21 avril 2020 que depuis le début de l’épidémie de coronavirus, 107 employés de différents services médicaux et sanitaires de la province avaient contracté le COVID-19. Shakiba a déclaré que 23 d’entre eux sont des médecins, 40 des infirmières et 44 des membres du personnel de santé.
Dans une autre nouvelle, il a été mentionné que le plus grand nombre de personnes du personnel médical atteintes de coronavirus sont des membres des urgences. (Site Salamat News – 22 avril 2020)
Les urgentistes sont aussi des « anges de l’Iran » qui sont les premiers à servir les patients atteints de coronavirus mais dont on parle moins. Comme les infirmières des hôpitaux, leur travail est très difficile, et beaucoup ont développé des problèmes psychologiques. L’un d’entre eux a déclaré accumulé 100 patients par jour. Les horaires de travail sont très serrés, et ils restent parfois jusqu’à deux semaines aux urgences.
Le 25 avril 2020, la Résistance iranienne a annoncé que le bilan de la crise du coronavirus dans 298 villes en Iran s’élevait à plus de 35.300 morts
