CNRI Femmes – Quatre accidents de la route en Iran, du 9 au 20 janvier 2020, ont causé la mort de 16 femmes, dont une enceinte.
Un bus s’est renversé sur la route Ispahan-Ramsar, tuant deux passagères et le chauffeur du bus.
L’accident s’est produit le lundi 20 janvier 2020, alors que le bus se dirigeait vers Ramsar. Outre les deux victimes, 13 autres passagers, dont quatre femmes, ont été blessés. (Site Jam-e Jam, 20 janvier 2020). C’est le quatrième accident mortel de ces dernières semaines.
Le 15 janvier 2020, sept personnes, dont cinq femmes, ont été tuées lorsqu’un bus s’est renversé sur la route Machad-Bandar Abbas.
La police de la route dans le nord de la province de Kerman, a signalé outre la mort de ces cinq femmes, que 31 personnes avaient aussi été blessées. (Agence ISNA – 15 janvier 2020)
Par ailleurs, un conducteur a perdu le contrôle de son minibus sur la route de Babol. L’accident a fait 7 blessés, dont une fillette de 9 ans. (Agence Rokna – 16 janvier 2020)
Le 9 janvier 2020, un bus de passagers s’est renversé sur la route Téhéran-Gonbad ; 9 femmes, dont une femme enceinte, ont été tuées. (Agence IRNA – 9 janvier 2020)
En termes de victimes de la route, les statistiques montrent que l’Iran se classe 189ème sur 190 pays. Environ 9 personnes sont tuées pour 10 000 voitures dans le monde, alors qu’en Iran, ce chiffre s’élève à 37, soit 4 fois plus.
Si l’on prend une moyenne de 23 000 à 27 000 morts dans les accidents de la route par an, avec une moyenne de 250 000 blessés, on pourrait croire qu’un tremblement de terre majeur se produit chaque année en Iran avec cette ampleur de morts et de blessés. Le nombre de victimes de la route par an équivaut aussi à celui d’une véritable guerre. (Agence IRNA – novembre 2018)
Selon un communiqué de presse publié sur le site officiel du parlement du régime en juin 2018, 17 000 Iraniens sont tués chaque année dans des accidents de la route.
Des élèves intoxiquées
Par ailleurs, dans un lycée professionnel de filles d’Ispahan, neuf élèves ont été intoxiquées en raison d’une défaillance technique du chauffage.
Les filles qui ont été intoxiquées au monoxyde de carbone avaient entre 16 et 17 ans. Les élèves ont été admises dans des hôpitaux d’Ispahan. (Agence IRNA – 15 janvier 2020)