CNRI Femmes – Le 12 juin marque la Journée mondiale contre le travail des enfants. Beaucoup d’enfants qui travaillent en Iran sont des fillettes qui travaillent. Au moins un quart des élèves iraniens sont contraints d’abandonner l’école chaque année et un grand nombre rejoignent les quelque 3 à 7 millions d’enfants qui travaillent en Iran. Cela s’explique principalement par la pauvreté généralisée et le manque de soutien social pour les familles démunies, et parce que l’éducation n’est ni gratuite ni obligatoire.
Un clip vidéo produit en février 2019 sur la situation des enfants travailleurs a présenté des entretiens avec ces enfants qui racontent comment ils sont maltraités de diverses manières par des agents municipaux.

Une fillette qui travaille explqiue : « Avec mes deux frères, on faisait nos devoirs et en même temps, on vendait des noix quand des agents municipaux sont venus et ont attrapé mes deux frères. Je leur ai dit : Qu’est-ce que vous voulez en faire ? Alors ils m’ont attrapé aussi… Ils ont déshabillé mon frère aîné et ont commencé à le frapper à coups de bâton. Mon petit frère s’est mis à pleurer. Alors ils m’ont dit de cirer leurs chaussures, j’ai dit que je ne le ferai pas et ils m’ont mis du cirage noir sur le visage. »
Une travailleuse sociale a dit que les fillettes qui travaillent sont aussi victimes d’abus sexuels. « Deux fillettes qui travaillent au carrefour ont été forcées de monter dans une voiture des agents municipaux. Un des agents a dit à une des filles de déboutonner ses vêtements. Cette fille nous a même dit que quand elle a été emmenée au poste de police, elle a été séparée des autres enfants et forcée de se déshabiller. »

Une autre fillette travailleuse a parlé de l’agression sexuelle de son amie par des agents municipaux. Elle m’a dit : « Un jour, en voyant Sara, je lui ai demandé pourquoi elle était triste. Elle a dit que des agents municipaux l’avait attrapée et maltraitée… ils lui avaient enlevé son foulard et l’avaient tripotée. Alors elle s’était mise à crier et ils se sont éloignés. Mais quand elle est allée au bureau de la municipalité pour raconter son histoire, ils ne l’ont pas crue. Ils l’ont forcée à dire qu’elle avait inventé cette histoire pour la laisser partir. »
Maryam, une fillette qui travaille, a raconté : « Je ne me souviens pas de l’endroit exact, mais j’étais avec ma cousine. On vendait des noix. Puis, tout à coup, un agent municipal est arrivé pour me prendre la main. Il n’a pas réussi alors il a attrapé ma cousine. Il l’a battue très fort. Puis il m’a demandé : “Combien d’argent vous avez gagné ?” J’ai dit : “On n’a rien gagné.” Puis il a dit : “Je dois vérifier ton sac à main.” Je ne lui ai pas donné mon sac. Puis il m’a frappé dans le dos avec un bâton et m’a frappé au bras. Puis il m’a volé mon sac, et je me suis enfuie…”
En novembre 2017, à la suite d’une enquête effectuée auprès de 400 enfants travailleurs, un responsable des services sociaux de la municipalité de Téhéran a révélé qu’environ 90% des enfants travailleurs sont victimes d’abus sexuels. « Nous allons prouver que 90% des enfants travailleurs sont violés. »
Le site officiel Salamatnews.com a publié un reportage qui comprenait des exemples douloureux d’agressions sexuelles sur des fillettes et des enfants qui travaillent en raison de la pauvreté. La même histoire a également été rapportée par le site officiel Rokna.ir.
La nouvelle raconte l’histoire de fillettes qui travaillent et qui sont agressées et violées depuis leur plus jeune âge en raison de la pauvreté et de la toxicomanie de leurs parents.
L’une des enfants de cette nouvelle était Rana, 19 ans, qui exerçait depuis l’âge de 11 ans des métiers dangereux et nocifs tels que la fabrication de pièces détachées pour voitures et la manipulation d’acide. Le père de Rana est un toxicomane et avait l’habitude d’agresser sexuellement ses quatre filles. Les filles ont également été victimes d’autres hommes de la communauté.
Elham Fakhari, membre du conseil municipal de Téhéran, a été citée dans la nouvelle comme ayant déclaré que “l’abus sexuel est le plus grand fléau touchant les jeunes enfants. »
Les filles en Iran sont les victimes les plus innocentes du régime médiéval des mollahs.
Le 17 mars 2019, à la veille de la nouvelle année persane, une petite fille qui travaillait est morte sous les décombres de sa maison dans le sud de Téhéran, près de Shahr-e Rey.
Une fillette de 9 ans du nom de Sadouri et son frère, Rashid, 11 ans, sont morts sous les débris lorsque leur maison a été détruite par une forte pluie. Rashid, 11 ans, avait l’habitude de cultiver la terre alors que sa sœur, Sadouri, était une petite fille qui travaillait dans la rue pour aider sa famille à gagner sa vie.
Après la forte pluie, leur maison s’est effondrée. Leur mère et leurs frères et sœurs se sont enfuis, mais la petite fille qui travaillait et son frère sont restés sous les décombres.
Plus de 200 familles vivent depuis plus de 30 ans dans la zone désertique qui entoure ces terres agricoles. Les maisons construites dans cette zone sont faites de boue et de bois et ne résistent pas à la pluie ni à la neige. Les enfants qui vivent dans ces foyers sont essentiellement des enfants qui travaillent et gagnent leur vie en colportant dans la rue.
Les responsables du régime iranien ont admis qu’au moins 42 millions des 80 millions d’Iraniens vivent en dessous du seuil de pauvreté et 30 millions souffrent de la faim. 80 % des salariés vivent en dessous du seuil de pauvreté. Le nombre croissant d’enfants qui travaillent, la prostitution et la toxicomanie, ainsi que les abus sexuels d’enfants ne sont qu’une partie des conséquences des politiques de la dictature religieuse des mollahs qui dépense la richesse du peuple iranien pour la répression domestique et la belligérance et les ingérences dans d’autres pays.



















