CNRI Femmes – « Actuellement, la violence domestique contre les femmes est omniprésente dans la société mais peu de gens y prêtent attention », a déclaré Parvaneh Salahshouri, chef du groupe des femmes au parlement iranien à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.
« La violence domestique n’est pas clairement perçue dans la société car malheureusement une femme qui est soumise à une telle violence, en parle rarement. C’est pourquoi beaucoup de femmes en souffrent », a-t-elle ajouté.
Le responsable du régime a continué sans fournir de statistiques. « De toute évidence, nous voyons de nombreuses formes de violence contre les femmes dans la société. Parfois, nous les voyons sans y prêter attention mais parfois nous ne sommes même pas capables de les réaliser, ce qui est beaucoup plus angoissant. »
« L’incapacité à déployer la force des femmes aux postes qu’elles méritent est en soi une forme de violence contre elles », a-t-elle souligné. Faisant la lumière sur l’injustice institutionnalisée dans le code pénal contre les femmes, elle a reconnu que « si une femme fait une petite erreur, cela lui causera de gros problèmes et la soumettra à la violence. Mais si un homme fait une énorme erreur, il ne fera pas l’objet de violence. »
Elle a également affirmé que le projet de loi sur la violence à l’égard des femmes largement annoncé par le régime n’avait pas encore trouvé sa place au parlement des mollahs.
(Agence IRNA, 25 novembre 2017)