Neda Amani : les héros de l’Iran résistent dans les prisons et face aux potences : Lors du rassemblement de la jeunesse intitulé « Iran Libre 2025 », tenu à Paris le 25 octobre 2025 en présence de Maryam Radjavi, des représentants de plus de trente associations de jeunes issus de divers domaines, médecine, droit, sport et université, ont partagé leurs points de vue.
La conférence, à laquelle ont également participé en ligne plusieurs personnalités politiques et des rassemblements simultanés à Bonn, Londres et Zurich, a accueilli un discours de Neda Amani, représentante de la délégation des jeunes athlètes soutenant la Résistance iranienne.
De l’enfance à la conscience : le parcours qui a conduit Neda Amani à la Résistance
Je suis Neda Amani, entraîneuse des gardiennes de but en Suisse.
Je viens d’une famille de combattants de la liberté. Mon grand-père n’est pas resté silencieux face à l’injustice à l’époque du chah et a été emprisonné. Mon père et mon oncle sont des prisonniers politiques soutenant l’OMPI, et mon cousin maternel faisait partie des martyrs du massacre de 1988. Oui, c’est exact, je viens d’une famille de combattants de la liberté.
Mais la question est : un tel héritage familial suffit-il à choisir la voie du combat ?
Je n’ai jamais vu l’Iran. J’ai passé mon enfance dans les bureaux de l’OMPI. Je ne connaissais ni la lutte ni l’histoire sombre de l’Iran. Par curiosité, j’observais les visages bienveillants et chaleureux des femmes et des hommes qui venaient alors au bureau. Ces femmes et hommes inconnus sont rapidement devenus comme des tantes et des oncles pour moi. Leur absence me manquait, sans que je comprenne pourquoi ils ne revenaient plus.
En grandissant, j’ai compris que chacun d’eux était devenu une flèche directe au cœur des forces réactionnaires. Leur destin, leurs choix et leur sacrifice ont transformé ma vision du monde. Je voulais savoir pourquoi, pour obtenir quoi, et à quel prix. C’est ainsi que j’ai connu l’OMPI et suis tombée amoureuse de sa cause.

La dirigeante des Moudjahidines du peuple, Zahra Merrikhi, a dit un jour : « Les Moudjahidines du peuple n’ont d’autre droit que celui de payer. » Ce n’est pas seulement un slogan ; c’est notre héritage durable et la mesure de notre éthique.
Aujourd’hui, en tant que jeunes soutiens de cette organisation, nous nous tenons fièrement derrière cette résistance avec pleine conscience et liberté. Parce que nous avons acquis une compréhension profonde, parce que nous avons vécu cette lutte dans notre chair et notre sang. Mais surtout, nous avons compris la douleur de notre peuple avec l’OMPI, et pour l’immense sacrifice de ceux tombés pour la liberté, nous traçons une ligne de séparation claire entre le chah et le cheikh.
Au début de mes propos, j’ai demandé : un héritage familial suffit-il à choisir cette voie ? Non. Sur ce chemin, il faut une compréhension supérieure de la lutte et de la connaissance de l’ennemi. À mesure que le mouvement de résistance progresse, les complots de l’ennemi deviennent chaque jour plus complexes. Chaque jour, ils tentent de frapper les acquis de cette résistance. Par la diabolisation, ils présentent ses valeurs les plus élevées comme des contre-valeurs. Si les femmes des Moudjahidines sont des symboles de courage et de sacrifice et sauvent leurs enfants sous les bombardements, on les accuse d’insensibilité. S’ils n’ont pu les éliminer par la prison, la torture ou l’exécution, ils cherchent à ternir leur image par des sondages et rumeurs fabriqués par des groupes de réflexion affiliés aux Gardiens de la révolution.
Ils affirment : les Moudjahidines n’ont pas de base sociale dans le pays. Mais personne ne leur demande : messieurs, si les Moudjahidines n’ont aucune base sociale, pourquoi n’avez-vous pas d’autre préoccupation que de comploter et de répandre des mensonges contre eux ? Et pourquoi effrayez-vous jour et nuit la jeunesse pour qu’elle ne les approche pas ?
Nous disons : vous avez toutes les raisons d’avoir peur, car vous faites face à une génération qui a choisi l’idéal d’un Iran libre.
Et nos modèles sont ces milliers de femmes et d’hommes Moudjahidines au cœur pur d’Achraf 3.

Les vrais champions d’Iran : de la gloire sportive au combat pour la liberté
Pour nous, les athlètes, les plus hautes médailles de champion reviennent aux héros d’Achraf 3, qui ont tout sacrifié pour tout offrir au peuple d’Iran.
En conclusion, nous envoyons d’ici nos salutations à des héros tels que Javad Vafaei Sani, champion et entraîneur de boxe arrêté lors du soulèvement de 2019. Comme Habib Khabiri, Forouzan Abdipour et Navid Afkari, il s’est tenu courageusement non seulement sur le terrain sportif, mais aussi face à la machine de répression.
Un jeune homme de 30 ans dont la lutte pour la vérité, la liberté et la justice est devenue le plus grand combat de sa vie. Aujourd’hui, Javad est au bord de l’exécution en Iran. Mais nous ne cesserons pas notre combat un seul instant tant que lui et les autres unités de résistance condamnées à mort ne seront pas libres.
Chère Maryam Radjavi, nous sommes convaincus qu’avec votre pensée du « nous pouvons et nous devons », nous reconquerrons bientôt l’Iran.




















