Le dimanche 26 octobre 2025, Leila Aliramaii, une femme kurde de 40 ans, originaire du village de Bisaran et résidente du quartier de Hejrat à Marivan, a été abattue en plein jour par Keyvan Basami, un membre officiel du Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI).
Basami a ouvert le feu avec un fusil Kalachnikov, la tuant sur le coup.
Leila Aliramaii était mère de deux jeunes enfants, qui se trouvaient à l’école au moment du meurtre.
Selon certaines informations, le mobile du crime serait le refus de Leila Aliramaii de céder aux avances immorales du membre du CGRI.
Basami, marié à deux femmes, a un passé documenté de violences domestiques envers ses épouses. L’une d’elles avait déjà engagé une procédure de divorce, encore en cours d’examen judiciaire au moment du meurtre.
Leila Aliramaii a été inhumée le lundi 27 octobre au cimetière de Darsiran, à Marivan. L’auteur du crime aurait été arrêté peu après l’attaque.
Ces crimes ont des racines politiques profondes. Le cycle de violence sanglante contre les femmes ne pourra être rompu tant que le régime misogyne des mollahs restera au pouvoir.
Seul le renversement complet de ce système répressif et anti-femmes, remplacé par un gouvernement fondé sur l’égalité, la dignité humaine et la justice de genre, pourra mettre fin à la tragédie du féminicide en Iran.
 
			 
    	 
			




















