Fariba Khorramabadi, professeure de théologie et prisonnière politique, a été condamnée par le tribunal révolutionnaire de Karaj à un an et demi de prison. Le verdict lui a été officiellement notifié le 23 octobre 2025 à l’intérieur de la prison de Fardis, également connue sous le nom de prison de Kachoui, à Karaj.
Selon le jugement du tribunal, Fariba Khorramabadi a été reconnue coupable des chefs d’accusation de « propagande contre l’État » et « appartenance à des réseaux anti-gouvernementaux ». Son procès s’est tenu le 7 octobre 2025 dans l’une des branches du tribunal révolutionnaire de Karaj.
Dégradation de son état de santé en prison
Fariba Khorramabadi, qui a déjà des antécédents d’infarctus, verrait son état de santé se détériorer à l’intérieur de la prison de Fardis.
Elle aurait reçu un traitement médicamenteux inadapté, provoquant de graves effets neurologiques, notamment des tics nerveux et des crises convulsives récurrentes. Malgré la gravité de son état, les gardiens de prison lui auraient attaché les mains et les pieds lors d’une tentative de transfert vers un hôpital, un acte humiliant qui a aggravé sa souffrance physique. En signe de protestation contre ce traitement, elle a refusé d’être transférée à l’hôpital.
Arrestation sans mandat et confiscation de ses effets personnels
Fariba Khorramabadi, résidente de Karaj et originaire de Khorramabad, a été arrêtée en août 2025 à son domicile par les forces de sécurité, sans mandat judiciaire. Lors de cette descente, les agents ont mis à sac sa maison et confisqué plusieurs effets personnels, dont son ordinateur portable et son téléphone mobile. À la suite de son arrestation, elle a été immédiatement transférée à la prison de Fardis à Karaj.
Parcours académique et situation familiale
Fariba Khorramabadi est professeure de théologie, chercheuse en sciences religieuses et mère d’un enfant. Elle est active depuis de nombreuses années dans les domaines académique et social et n’a aucun antécédent judiciaire. Sa famille et ses collègues ont exprimé une profonde inquiétude quant à son état de santé et aux conditions de sa détention à la prison de Fardis.




















