Dans la matinée du mercredi 15 octobre 2025, Kafieh Qobadzadeh, une prisonnière, a été exécutée à la prison centrale de Chiraz, connue sous le nom d’Adelabad.
Originaire d’Ispahan, Kafieh Qobadzadeh avait passé sept ans dans le couloir de la mort. Elle n’avait que 23 ans au moment de son arrestation, accusée d’avoir tué son mari. Selon les informations disponibles, son mari était violent et constamment soupçonneux à son égard, ce qui a finalement conduit à une confrontation se terminant par sa mort.
Elle était la deuxième femme exécutée ce mercredi. Ce même jour, Nahid Hemmati a été pendue à la prison de Nahavand, située dans la province de Hamedan.
Depuis le début de la semaine, trois femmes ont été exécutées en Iran. Le lundi 13 octobre, une autre femme nommée Zeinab Khodabandeh a été pendue à la prison de Dastgerd, à Ispahan.
Avec l’exécution de Kafieh Qobadzadeh, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2025 atteint 42, marquant un record sans précédent dans l’exécution de femmes en Iran. Durant toute l’année 2024, 34 femmes avaient été exécutées à travers le pays.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 305 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
Du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025, le régime clérical au pouvoir en Iran a établi un record sans précédent de 1 654 exécutions dans les 31 provinces du pays, dont 54 femmes, 8 mineurs délinquants et 10 exécutions publiques.
En 14 mois et demi depuis l’entrée en fonction de Massoud Pezeshkian, le régime clérical a exécuté plus de 2 000 prisonniers.