Plus de sept mois après l’arrestation de Zahra Shahbaz Tabari, résidente de Rasht âgée de 60 ans, cette prisonnière politique reste détenue à la prison de Lakan dans des conditions incertaines et sans procès. Malgré la dégradation de sa santé physique et mentale, elle s’est vu refuser l’accès à un avocat et aux soins médicaux.
Arrestation à la suite d’un raid sécuritaire
En avril 2025, les forces de sécurité ont perquisitionné le domicile de Zahra Shahbaz Tabari à Rasht et l’ont arrêtée après une fouille complète des lieux. Lors du raid, les officiers ont saisi ses appareils électroniques et ceux de sa fille. L’arrestation a été effectuée sans mandat judiciaire, et sa famille est restée dans l’ignorance pendant des semaines quant à son lieu de détention et aux raisons de celle-ci.
Accusée de « propagande contre l’État »
Zahra Shahbaz Tabari fait face à l’accusation vague et politiquement motivée de « propagande contre l’État », une accusation fréquemment utilisée pour réprimer les activistes politiques, les figures de la société civile et les défenseures des droits des femmes. Malgré des mois de détention, aucune audience judiciaire n’a eu lieu, et son avocat s’est vu refuser l’accès à son dossier. Selon des sources proches de sa famille, elle souffre de maladies chroniques, et l’absence de soins médicaux adéquats a gravement mis en danger son bien-être.
La famille exprime son inquiétude quant à son état
Sa famille rapporte que Zahra Shahbaz Tabari n’a droit qu’à de brèves conversations téléphoniques toutes les quelques semaines et que les visites en personne lui sont refusées. L’incertitude prolongée, l’isolement et la pression psychologique à l’intérieur de la prison ont intensifié les inquiétudes concernant sa santé physique et mentale.