Le mercredi matin 15 octobre 2025, Nahid Hemmati, une prisonnière, a été exécutée à la prison de Nahavand, située dans la province de Hamedan, à l’ouest de l’Iran. Elle était accusée d’infractions liées à la drogue.
Il s’agit de la deuxième femme exécutée cette semaine en Iran. Le 13 octobre, une autre femme, Zeynab Khodabandeh, a été pendue à la prison de Dastgerd à Ispahan.
Avec l’exécution de Nahid Hemmati, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2025 atteint 41, établissant un record sans précédent d’exécutions féminines dans le pays. L’an dernier, un total de 34 femmes avaient été exécutées en Iran.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 304 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
Du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025, le régime clérical au pouvoir en Iran a établi un record sans précédent de 1 654 exécutions dans les 31 provinces du pays, dont 54 femmes, 8 mineurs délinquants et 10 exécutions publiques.
En 14 mois et demi depuis l’entrée en fonction de Massoud Pezeshkian, le régime clérical a exécuté plus de 2 000 prisonniers.