Aux premières heures du lundi 13 octobre 2025, une femme nommée Zeynab Khodabandeh a été exécutée par pendaison à la prison de Dastgerd à Ispahan, en même temps que quatre hommes.
Zeynab Khodabandeh avait auparavant été condamnée à mort pour des accusations liées à des infractions en matière de stupéfiants.
Aucun autre détail n’a été communiqué, et au moment de la rédaction de ce rapport, son exécution n’a pas encore été officiellement annoncée par les autorités pénitentiaires ni par les institutions de l’État concernées.
Avec l’exécution de Zeynab Khodabandeh, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2025 atteint 40, établissant un record sans précédent pour les exécutions féminines dans le pays. L’an dernier, 34 femmes avaient été exécutées en Iran.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 303 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
Du 1er octobre 2024 au 30 septembre 2025, le régime clérical au pouvoir en Iran a établi un record sans précédent de 1 654 exécutions dans les 31 provinces du pays, dont 54 femmes, 8 mineurs délinquants et 10 exécutions publiques.