Dans la matinée du mercredi 24 septembre 2025, la peine de mort de Roya Abbas-zadeh, une femme de 25 ans, a été appliquée à la prison centrale de Zanjan. Elle avait été condamnée à mort il y a quatre ans pour « meurtre prémédité », à la suite d’une plainte déposée par la famille de son fiancé.
Roya Abbas-zadeh, qui vivait dans un village situé entre Takestan et Zanjan, aurait été contrainte par sa famille à un mariage arrangé et non désiré.
Son exécution n’a pas encore été rapportée ni confirmée par les médias officiels iraniens ou les sources judiciaires du régime.
Avec l’exécution de Roya Abbas-zadeh à la prison centrale de Zanjan, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2025 atteint 39.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 302 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Le nombre de femmes exécutées en Iran a connu une forte hausse en 2024. Au moins 34 femmes ont été pendues l’an dernier, dont 23 après l’entrée en fonction de Massoud Pezeshkian.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
En une seule année, depuis l’entrée en fonction de Pezeshkian fin juillet 2024, le nombre total des victimes d’exécutions en Iran a dépassé 1 800, alors que pour toute l’année 2024, il avait été légèrement supérieur à 1 000.