Le pouvoir judiciaire iranien a fait exécuter à l’aube, le mercredi 17 septembre 2025, une femme de 52 ans nommée Zahra Fotouhi dans la prison centrale de Tabriz.
Zahra Fotouhi avait été arrêtée il y a cinq ans pour avoir tué son ex-mari et détenue sous le coup d’une condamnation à mort. Elle était victime de violences domestiques et de harcèlement de la part de son ex-mari.
Avec l’exécution de Zahra Fotouhi à Tabriz, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2025 s’élève à 35.
Au cours des 50 derniers jours, depuis le 30 juillet, au moins 11 femmes ont été exécutées en Iran sous le régime clérical misogyne, indiquant une augmentation sans précédent du taux d’exécution des femmes en Iran.

Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 298 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Le nombre de femmes exécutées en Iran a connu une forte hausse en 2024. Au moins 34 femmes ont été pendues l’an dernier, dont 23 après l’entrée en fonction de Massoud Pezeshkian.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
En une seule année, depuis l’entrée en fonction de Pezeshkian fin juillet 2024, le nombre total des victimes d’exécutions en Iran a dépassé 1 750, alors que pour toute l’année 2024, il avait été légèrement supérieur à 1 000.