Le mardi 16 septembre 2025, les prisonniers politiques dans 52 prisons à travers l’Iran ont de nouveau entamé une grève de la faim dans le cadre de la campagne des Mardis Non aux Exécutions, exprimant leur défiance face aux politiques répressives et axées sur l’exécution du régime.
Soutenue depuis 86 semaines, la campagne des Mardis Non aux Exécutions est devenue l’un des symboles les plus puissants de la résistance contre la répression étatique.
Dans la déclaration de cette semaine, les prisonniers ont honoré la mémoire de Mahsa (Jina) Amini et des victimes du soulèvement national de 2022, soulignant que bien que le mouvement historique du peuple iranien ait été confronté aux balles et à une répression brutale, « la résistance dans les rues et les quartiers continue ».
La déclaration a également mis en garde contre l’émission de nouvelles condamnations à mort, déclarant :
« La campagne des Mardis Non aux Exécutions condamne fermement la peine de mort infligée à Pejman Tobreh-Rizi sur la base d’accusations fabriquées de “corruption sur terre”, ainsi que la condamnation du prisonnier kurde Naser Bakrzadeh sur des accusations liées à la sécurité. Nous appelons tous les défenseurs des droits humains et la société civile à résister à ces verdicts illégaux et injustes. »

Les familles exigent l’abolition de la peine de mort
Les familles des prisonniers politiques et des condamnés à mort jouent un rôle central dans cette campagne. Malgré les menaces et la pression incessante des forces de sécurité, des mères et d’autres proches se tiennent lors des manifestations, tenant les photos de leurs êtres chers, soulignant l’appel urgent et légitime du peuple iranien à abolir la peine de mort.
Cette exigence n’a pas seulement marqué la société iranienne, mais elle a également trouvé un écho à l’échelle internationale, amplifiant la voix des manifestants bien au-delà des frontières de l’Iran.




















