Aux premières heures du jeudi 14 août 2025, un homme vivant dans l’une des villes de la province de Golestan a d’abord assassiné sa femme et leurs deux enfants. Il s’est ensuite rendu dans la ville d’Amol, dans la province du Mazandaran, où vivait la famille de son épouse.
Armé d’un pistolet, il a abattu les deux sœurs de sa femme, son père, son beau-frère et son jeune enfant. L’attaque a fait au total huit morts, trois femmes, un enfant et quatre autres proches, ainsi que trois blessés graves, transférés à l’hôpital pour y être soignés.
L’auteur a mis fin à cette tuerie en se tirant une balle avec la même arme.
Selon des sources locales, le motif avancé serait des « conflits familiaux ».
Ces meurtres constituent un féminicide dans la catégorie des violences liées au partenaire intime ou à la famille, et représentent une forme extrême de violence contre les femmes, selon les cadres de l’ONU Femmes, l’ONUDC et l’OMS.
La racine du problème
Les catastrophes sociales ont des racines politiques. En dernière analyse, la cause profonde du féminicide généralisé en Iran doit être attribuée au régime clérical inhumain et misogyne, principale source des crises profondes de cette période de l’histoire iranienne. Les femmes et les filles sont les premières victimes de l’idéologie et des politiques anti-femmes du régime.
Ces meurtres, plus que de simples actes isolés de pères ou de maris, sont le produit d’autorisations légales explicites et implicites ancrées dans l’idéologie réactionnaire du régime au pouvoir, un régime qui exécute une personne toutes les trois heures, refuse de criminaliser la violence contre les femmes et n’offre aucune protection juridique à celles qui sont le plus en danger.
En conclusion, le taux alarmant de féminicides et de prétendus crimes d’honneur en Iran découle de la misogynie et du patriarcat enracinés et institutionnalisés dans les lois du régime clérical, un régime qui sera inévitablement renversé par le peuple iranien.