Le lundi 11 août 2025, Sheida Kardgar, une adolescente de 15 ans originaire d’un village proche de la ville de Babol, au nord de la province du Mazandaran, a été brutalement poignardée à mort par un homme dont elle avait rejeté la demande en mariage.
Selon des sources locales, Sheida Kardgar avait déjà été harcelée et soumise à des pressions par cet homme. Sa famille s’était fermement opposée à cette union. Furieux du refus, le prétendant a confronté Sheida devant la maison de sa grand-mère et l’a attaquée de plusieurs coups de couteau, la tuant sur le coup.
La cause profonde
De telles tragédies ne peuvent pas être considérées comme des actes de violence isolés. Elles trouvent leur origine dans les politiques oppressives et misogynes du régime clérical au pouvoir en Iran, qui entretient une culture de discrimination et de violence envers les femmes et les filles.
Les meurtres de Sheida Kardgar et d’autres – comme celui de Mona Heydari – ne sont pas uniquement le fruit de la lame d’un agresseur. Ils sont rendus possibles par l’impunité légale et les normes patriarcales profondément ancrées dans les lois du régime clérical, dont beaucoup sanctionnent explicitement ou implicitement la soumission des femmes.