Bien que la Cour suprême ait déjà annulé la condamnation à mort de Sharifeh Mohammadi, la deuxième branche du tribunal révolutionnaire de Racht a de nouveau condamné la militante syndicaliste emprisonnée à l’exécution.
Selon le nouveau verdict, qui a été officiellement communiqué à ses représentants légaux, Sharifeh Mohammadi a été condamnée à mort pour « Baghy-e » (insurrection armée) en raison de son appartenance présumée à un groupe d’opposition. Cette condamnation intervient alors que la sentence initiale – prononcée en juillet 2023 – avait été annulée par la section 39 de la Cour suprême en octobre, ce qui avait entraîné le renvoi de l’affaire devant un tribunal parallèle pour réexamen.
Les forces de sécurité ont arrêté Mohammadi à son domicile le 5 décembre 2023. Elle a ensuite été renvoyée à la prison de Lakan à Racht, après un bref transfert à la prison de Sanandadj. Une source proche de sa famille a affirmé que Sharifeh Mohammadi était seulement membre d’une organisation de défense des droits des travailleurs jusqu’en 2013 et qu’elle n’avait aucun lien avec le parti Komala, le groupe auquel elle est accusée d’être affiliée.
