Halimeh Samiri est l’un des plus de 1500 martyrs du soulèvement de novembre 2019 en Iran.
Halimeh Samiri, 34 ans, a été arrêtée dans les premiers jours du soulèvement à Abadan, dans la province du Khuzestan. Elle a été tuée sous la torture.
Son sort n’a été connu de sa famille et de ses amis que lorsque son corps sans vie a été abandonné devant la porte de la maison de ses parents.
La province du Khouzistan a été le témoin d’événements sanglants et choquants lors du soulèvement de novembre 2019 en Iran. Le massacre des manifestants dans les marais de Mahshahr constitue un crime contre l’humanité.
Le 18 novembre 2019, à 10h30, les forces de sécurité ont ouvert un barrage de feu sur les manifestants qui s’étaient réfugiés dans le marais. Ce massacre aveugle a été perpétré sur ordre du gouverneur du Mahshahr et exécuté par les unités spéciales du Corps des gardiens de la révolution. Ils ont utilisé des chars, des blindés de transport de troupes, des mitrailleuses lourdes et semi-lourdes et même des hélicoptères contre les manifestants.
Ils n’ont montré aucune pitié, même pour les personnes qui étaient restées chez elles et ne s’étaient pas jointes aux manifestations.
Au cours de la première heure, environ 17 personnes, dont deux enfants de 4 et 7 ans et une femme âgée, ont été abattues.
