CNRI Femmes – Des femmes de confession soufie, Elham Ahmadi et Sedigheh Safabakht, ont été condamnées chacune à cinq ans de prison en Iran. Elles ont été arrêtées lors de la répression sanglante des protestations des derviches Gonabadi à Téhéran le 20 février 2018.
En outre, le tribunal a imposé une interdiction de deux ans à Elham Ahmadi de s’engager dans des activités sociales et de quitter le pays. Sedigheh Safabakht a également été privée pendant deux ans d’activités ou d’appartenance à des partis politiques [qui n’existent pas en Iran] ou à des groupes sociaux, et de présence dans les médias sociaux.
Mme Ahmadi et Mme Safabakht ont été arrêtées le 20 février 2018 avec des centaines d’autres derviches Gonabadi. Comme d’autres, elles ont été privées d’avocat, de visites et de téléphone. Mme Ahmadi faisait partie des femmes soufies qui ont fait la grève de la faim. Elles sont actuellement confinées à la prison de Qarchak, à Varamine.
Onze femmes soufies ont été transférées dans le quartier de quarantaine de Qarchak après avoir été battues et arrêtées lors des manifestations de la rue Golestan-7.
Shokoufeh Yadollahi, une autre femme soufie en détention, a refusé de comparaître à son procès le 16 juillet 2018 pour protester contre le fait d’avoir été privée d’avocat et que le tribunal n’a pas respecté le processus légal dans son cas.
Une autre femme soufie incarcérée, Sepideh Moradi, a fait l’objet de pressions pour retirer la plainte déposée contre les gardiens de prison, a déclaré sa mère de Sepideh le 16 juillet 2018.
Les femmes soufies ont été brutalisées par les gardiens de prison le 13 juin 2018.
Par ailleurs, Fattaneh Nabilzadeh, une femme baha’ie résidant à Machad, a été transférée à la prison centrale de la ville le 18 juillet pour purger sa peine d’un an. Elle avait été arrêtée chez elle au milieu de l’été 2013 et a été condamnée à un an de prison durant l’hiver 2018.
Le 19 juillet 2018, Siran Aramesh a été arrêtée à Sanandaj (ouest de l’Iran) et emmenée dans un lieu inconnu. Ses effets personnels tels qu’un ordinateur et un téléphone portable, ont été confisqués.



















