Chiffres fabriqués : Pourquoi les infirmières iraniennes partent-elles ?

Chiffres fabriqués : Pourquoi les infirmières iraniennes partent-elles ?

Le système de santé iranien est confronté à une crise grave liée à l’exode massif des infirmières iraniennes vers l’étranger. Plusieurs facteurs poussent à cette émigration :

  1. Salaires très bas : les infirmières gagnent environ 13 millions de tomans par mois (~144 $), bien en dessous des niveaux internationaux (2 000 $ dans le Golfe, 3 500 € en Europe, jusqu’à 6 000 $ aux États-Unis)
  2. Conditions de travail dures : surcharge, heures supplémentaires obligatoires mal rémunérées (environ 2,4 à 3,1 $/h), ainsi que pression idéologique et vestimentaire.
  3. Perspectives professionnelles limitées : manque d’opportunités pour évoluer et reconnaissance professionnelle faible
  4. Insécurité de l’emploi et absence de meilleures garanties comparées aux pays d’accueil

Statistiques clés :

Cette pénurie a des conséquences graves : les hôpitaux fonctionnent avec des effectifs très réduits, entraînant une baisse de qualité et même des décès de patients selon des responsables .

En bref : face à des salaires de misère, des contraintes professionnelles et un manque de perspectives, les infirmières iraniennes émigrent en masse vers des pays comme l’Allemagne, les États-Unis, le Canada, l’Australie ou les États du Golfe. Cette fuite des professionnels menace l’équilibre du système de santé iranien et accentue la crise soignante.

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