Violence d’État en Iran : Les Femmes Face à l’Exécution et à la Torture Blanche

Violence d’État en Iran : Les Femmes Face à l’Exécution et à la Torture Blanche

À l’approche de la Journée internationale des droits de l’homme et des derniers jours des 16 Jours d’activisme contre les violences fondées sur le genre, le podcast du Comité des Femmes du CNRI présente une analyse saisissante de l’escalade des violences étatiques contre les femmes.

La discussion se concentre sur deux crises étroitement liées : une flambée choquante des exécutions, notamment de femmes, et la torture systématique des prisonnières politiques par la négligence médicale.

1. Une crise d’exécutions orchestrée par l’État

Ces chiffres révèlent une stratégie délibérée du régime pour terroriser la société, en particulier les femmes, qui jouent un rôle de plus en plus central dans la résistance anti-régime.

Exécutions politiques

Les femmes ciblées pour leur opposition politique sont soumises à des simulacres de procès :

Cette répression fait écho aux avertissements du prisonnier politique de longue date Saeed Massouri et s’inscrit dans la rhétorique du régime lui-même, comme lorsque l’agence d’État FARS a qualifié le massacre de 1988 de « dossier brillant ».

Exécutions de femmes issues de milieux marginalisés

La plupart des femmes condamnées à mort sont des victimes de pauvreté et de violence structurelle :

Ces cas révèlent un système judiciaire qui punit les plus vulnérables au lieu de s’attaquer aux causes de leur situation.

2. “Exécution blanche” : Torture par négligence médicale

Le podcast analyse ensuite cette forme de violence lente, infligée par le refus de soins médicaux — décrite comme une politique délibérée de l’État.

Cas emblématiques

Conditions carcérales inhumaines

En novembre 2025, plus de 60 prisonnières politiques ont été transférées dans :

Pour les détenues atteintes de maladies chroniques, ces conditions accélèrent volontairement leur déclin physique.

3. Ce qui doit être fait maintenant

Le Comité des Femmes du CNRI appelle à :

  1. Une intervention immédiate de l’ONU pour libérer les prisonnières politiques gravement malades, notamment Maryam Akbari Monfared et Fatemeh Ziaii.
  2. Une mission internationale d’enquête avec un accès direct aux prisons iraniennes et aux prisonnières politiques elles-mêmes.

4. Conclusion

Le temps est devenu une arme de répression :

Face à cette machine de violence, la résilience exceptionnelle des femmes emprisonnées, qui refusent de se soumettre, continue d’inspirer la résistance.

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