Parisa Kamali Ardakani : la grève de la faim se poursuit à la prison de Yazd

Parisa Kamali Ardakani : la grève de la faim se poursuit à la prison de Yazd

Parisa Kamali en grève de la faim dans la prison de Yazd

La grève de la faim de la prisonnière politique Parisa Kamali Ardakani, actuellement détenue à la prison de Yazd, est entrée dans son huitième jour, accentuant les inquiétudes quant à la détérioration de son état de santé.

Parisa Kamali a entamé sa grève de la faim le 24 novembre pour protester contre le refus des autorités de fusionner ses multiples peines de prison et, depuis, elle subit une pression accrue ainsi que des mesures punitives.

À la suite du début de sa protestation, les responsables pénitentiaires l’ont transférée à l’isolement et ont coupé tout contact avec sa famille. Elle est restée en cellule d’isolement jusqu’au 29 novembre, date à laquelle elle a été renvoyée dans le quartier général. Parisa Kamali poursuit sa grève de la faim malgré sa maladie thyroïdienne toxique, une condition qui la met en grave danger à mesure que sa protestation se prolonge.

Plusieurs dossiers liés à la sécurité et lourdes condamnations

Parisa Kamali Ardakani a été arrêtée le 29 avril 2024 à Ispahan et initialement transférée à la prison de Dowlatabad. Elle fait face à trois dossiers distincts ouverts contre elle à Ispahan et Ardakan, tous portant sur diverses accusations liées à la sécurité :

• Premier dossier (Ardakan) : Accusée de « destruction et incendie », elle a été condamnée à deux ans d’exil dans la ville de Sarbaz.

• Deuxième dossier (Ardakan) : Inculpée de « propagande contre l’État » et de « participation à des groupes d’opposition », elle a été condamnée à quatre ans de prison.

• Troisième dossier (Ispahan) : Des accusations similaires à celles du deuxième dossier ont entraîné une peine de trois ans et neuf mois de prison.

Bien qu’elle ait officiellement demandé la fusion de ces peines, ni le pouvoir judiciaire ni les autorités pénitentiaires n’ont entrepris la moindre démarche pour examiner ou traiter sa requête.

En 2025, Parisa Kamali Ardakani a été transférée de la prison de Dowlatabad, à Ispahan, à la prison de Yazd.

Après avoir accepté le jugement du tribunal (« taslim be ra’y »), sa peine combinée a été réduite à trois ans et demi.

Parisa Kamali Ardakani est née en 1986 à Abadan, est mariée et étudiante en géographie.

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