Hanifeh Khayyeri : « Nous pouvons et nous devons libérer l’Iran »

Hanifeh Khayyeri : « Nous pouvons et nous devons libérer l’Iran »

Hanifeh Khayyeri : « Nous pouvons et nous devons libérer l’Iran » : Le samedi 25 octobre 2025, un rassemblement des jeunes Iraniens soutenant la Résistance iranienne s’est tenu, réunissant une large participation de jeunes venus d’Europe, des États-Unis, du Canada et d’Australie.

Organisé à la veille de l’anniversaire du soulèvement de novembre 2019 et en présence de Mme Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), l’événement a été diffusé en direct et relié en temps réel à des rassemblements simultanés à Bonn, Londres et Zurich.

Des représentants de plus de trente associations de jeunes issues de divers domaines, médecine, droit, ingénierie, sport et université, ont présenté leurs points de vue sur le rôle de la nouvelle génération iranienne dans la quête de liberté et de justice.

Les intervenants ont rappelé les sacrifices de la jeunesse lors des soulèvements de novembre 2019 et de 2022 et ont affirmé que cette génération n’est plus un simple spectateur des événements, mais une force consciente, organisée et déterminée à construire un avenir libre pour l’Iran.

Dans une intervention, Hanifeh Khayyeri, vice-présidente de l’Institut suédois de recherche et stratège en politique d’innovation et de recherche pour des gouvernements et organisations internationales, a prononcé un discours soulignant le rôle essentiel de la jeunesse dans le redressement historique de l’Iran et la reconstruction de ses structures scientifiques et sociales.

Elle a déclaré :

« Salutations aux spectateurs et à tous les invités de ce programme. L’Iran possède véritablement une culture scientifique profondément enracinée, son peuple est très talentueux, intelligent et bien éduqué ; la culture de la science y est solidement établie.
Par exemple, chaque fois que nous recrutons, les meilleurs candidats viennent constamment d’Iran. Comparez cela avec les pays européens : ils dépensent des sommes considérables pour faire progresser leurs sociétés, en recherche, en éducation, en recrutement, en fidélisation et en développement des spécialistes. Ils investissent massivement pour conserver leurs talents.
Mais le régime iranien, au lieu de garder ses experts, les emprisonne, arrête les génies et exécute les personnes talentueuses sur les potences. »

Une politique pour la survie du régime, non pour construire l’Iran

« Cette politique n’est pas une politique de construction nationale ou sociale. En réalité, elle poursuit uniquement une stratégie visant à préserver le régime lui-même, une politique qui détruit l’innovation, l’espoir et toute perspective d’avenir dans le pays.
Elle empêche les jeunes de croire qu’ils peuvent construire un meilleur Iran.
Je crois que nous, ceux qui vivons à l’étranger, avons une grande responsabilité : nous devons amplifier la voix des unités de résistance à l’intérieur de l’Iran, les représenter fidèlement et reconnaître leurs capacités et leurs potentiels. Nous devons aussi aider les autres à les connaître.
En fait, nous avons nous-mêmes constaté comment, ces dernières années, l’OMPI et la Résistance que nous soutenons tous ont rendu possible l’impossible.
Par exemple, dans quelques jours, ce sera le 29 octobre. Il y a des années, qui aurait cru que les Moudjahidines pourraient survivre aux attaques de missiles contre Liberty ? C’était difficile à imaginer.
Mais avec votre aide et votre direction, Mme Maryam Radjavi, nous avons pu transférer nos compatriotes à Achraf 3, et en quelques mois, ils ont bâti Achraf 3.
Et maintenant, regardez, avec cette direction et ce talent en Iran, ainsi qu’avec vos forces et vos capacités réunies sous ce toit, imaginez ce que nous pouvons accomplir. Nous pouvons réellement reconstruire l’Iran, et comme vous le dites, Mme Maryam Radjavi : “Nous pouvons, et nous devons.” »

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