À l’aube du samedi 1er novembre 2025, Mitra Zamani, une prisonnière détenue à la prison centrale de Khorramabad, a été exécutée.
Mitra Zamani avait été arrêtée il y a environ cinq ans, accusée du meurtre de son mari, et condamnée à mort par la suite.
À ce jour, aucune information concernant son exécution n’a été rapportée par les médias contrôlés par l’État iranien, y compris ceux affiliés au pouvoir judiciaire du régime.
Avec l’exécution de Mitra Zamani, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2025 atteint 47, marquant un record sans précédent dans l’histoire des exécutions de femmes en Iran.
Pour comparaison, 34 femmes avaient été exécutées dans tout le pays au cours de l’année 2024.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 310 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
En 14 mois et demi depuis l’entrée en fonctions de Massoud Pezeshkian, le régime des mollahs a exécuté plus de 2 170 prisonniers.
Le régime a exécuté 285 prisonniers en octobre, dont 7 femmes.
Le silence et l’inaction face aux meurtriers du peuple iranien nourrissent le terrorisme, la répression et la guerre. Le régime des exécutions et de la terreur doit être rejeté et condamné par la communauté internationale, et son dossier de violations des droits humains doit être soumis au Conseil de sécurité des Nations unies.
