Aux premières heures du samedi 25 octobre 2025, Narges Ahmadi, une détenue, a été exécutée à la prison centrale de Qom.
Elle avait auparavant été condamnée à mort par le pouvoir judiciaire iranien pour « meurtre avec préméditation ».
À l’heure de la publication de cet article, aucun média officiel ni organe judiciaire n’a communiqué d’information concernant son exécution.
Avec l’exécution de Narges Ahmadi, le nombre de femmes exécutées en Iran depuis le début de l’année 2025 s’élève à 44, établissant un record sans précédent dans l’histoire des exécutions de femmes en Iran.
À titre de comparaison, 34 femmes avaient été exécutées dans tout le pays au cours de l’année 2024.
Iran : premier bourreau mondial de femmes exécutées
L’Iran détient le triste record du plus grand nombre de femmes exécutées dans le monde. Selon les données compilées par la Commission des Femmes du Conseil National de la Résistance iranienne (CNRI), au moins 307 femmes ont été exécutées en Iran depuis 2007.
Nombre de ces femmes exécutées par le régime iranien étaient elles-mêmes victimes de violences domestiques et de lois familiales discriminatoires. Un nombre significatif d’entre elles avaient agi en état de légitime défense.
Durant l’année du calendrier iranien 1403, au moins 38 femmes ont été exécutées en Iran, marquant une augmentation alarmante de 90 % par rapport à l’année précédente.
En 14 mois et demi depuis l’entrée en fonctions de Massoud Pezeshkian, le régime des mollahs a exécuté plus de 2 000 prisonniers.
Entre le 23 septembre et le 23 octobre, le régime a procédé à 280 exécutions.
Le silence et l’inaction face aux meurtriers du peuple iranien nourrissent le terrorisme, la répression et la guerre. Le régime des exécutions et de la terreur doit être rejeté et condamné par la communauté internationale, et son dossier de violations des droits humains doit être soumis au Conseil de sécurité des Nations unies.
